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7 choses à savoir si vous pensez être dépendant de votre téléphone

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Sommaire

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    Lisez-vous ces mots sur un téléphone ? Si la réponse est oui, vous êtes en bonne compagnie. Selon une étude publiée en 2017 par la société d’analyse des médias Comscore, l’adulte américain moyen a passé environ 2 heures et 51 minutes sur son smartphone chaque jour en 2016.

    En d’autres termes, si vous vous êtes déjà demandé si ce sentiment de tressaillement que vous ressentez à chaque fois que vous faites défiler Instagram est le signe d’une véritable addiction, vous pouvez officiellement cesser de vous poser la question.

    On dit que le rétablissement commence par la reconnaissance de son problème, et vous pouvez commencer avec le livre de 2018 How To Break Up With Your Phone (Comment rompre avec son téléphone) de Catherine Price, journaliste primée spécialisée dans les questions de santé.

    Cet ouvrage mince et riche en informations est à la fois une introduction à l’impact de la surconsommation de smartphones sur notre santé mentale et physique et un manuel pratique pour une réinitialisation de 30 jours destinée à vous mettre sur la voie de la modération.

    Price a mené ses recherches avec brio : Presque chaque page de son livre contient un chiffre surprenant ou une pépite destinée à vous réveiller sérieusement. Si vous n’êtes toujours pas convaincu que le message s’applique à vous, voici sept faits – et quelques suggestions faciles – qui pourraient vous aider si vous pensez être dépendant de votre téléphone.

    Klaus Vedfelt/Getty Images

    Le voici : Le test de compulsion au smartphone, mis au point par David Greenfield, PhD, du Center for Internet and Technology Addiction de la faculté de médecine de l’université du Connecticut. Selon Greenfield, une réponse positive à plus de cinq questions sur quinze indique qu’une personne entretient probablement une relation problématique avec son appareil mobile. Essayez-le vous-même, mais préparez-vous. Comme l’a admis Mme Price elle-même, il semble aujourd’hui que « le seul moyen d’obtenir un score inférieur à 5 à ce test est de ne pas avoir de smartphone »

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    2. le « phubbing » existe

    Vous savez, cette habitude qu’a votre amie de consulter ses textos pendant que vous parlez ? C’est tellement courant qu’il existe un nom pour cela : le phubbing, comme dans « phone-snubbing ».

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    3. les applications de médias sociaux sont conçues pour vous accrocher

    Vous arrive-t-il d’attraper votre téléphone sans y penser ? Ou à rafraîchir vos fils d’actualité sur les médias sociaux, même si vous les avez consultés il y a quelques minutes ? Ne vous culpabilisez pas. La vérité, c’est que presque toutes les applications de votre téléphone ont été conçues pour produire ces mêmes réactions par des concepteurs qualifiés dans la manipulation de la chimie du cerveau pour susciter des comportements addictifs.

    4. Les smartphones et les machines à sous ont quelque chose en commun

    Vous la connaissez bien : cette impatience soudaine que vous ressentez chaque fois que vous décrochez votre téléphone. Les psychologues ont un terme pour désigner ce sentiment irrésistible d’imprévisibilité : les récompenses intermittentes. Et devinez quels autres appareils courants encouragent les comportements addictifs en exploitant ce sentiment que quelque chose d’excitant peut se produire à tout moment ? Les machines à sous. En fait, selon M. Price, les smartphones sont essentiellement des machines à sous que nous gardons dans nos poches.

    5. Nos téléphones modifient notre cerveau

    Avez-vous l’impression de ne plus pouvoir vous concentrer ? Votre capacité à vous souvenir des choses que vous avez lues s’est considérablement détériorée depuis que vous avez commencé à effectuer la majeure partie de vos lectures en ligne ? Ce n’est pas le fruit de votre imagination. Selon M. Price, lorsque nous lisons des médias numériques, le paysage encombré de liens et de publicités et les brefs instants d’attention qu’exigent le défilement, le balayage et les tweets aboutissent à une contradiction dans les termes : « un état de distraction intensément concentré »

    Et bien que cette distraction semble devoir être temporaire, ses effets sont en réalité à long terme et font froid dans le dos. « Ce type de distraction fréquente et ciblée, explique Price, n’est pas seulement capable de créer des changements durables dans notre cerveau, il est particulièrement efficace pour le faire

    6. Les applications vendent la chose la plus précieuse que nous ayons

    Oui, les médias sociaux peuvent être amusants, mais Mme Price a souligné qu’il est important de se rappeler que ces applications ne servent pas qu’à partager des selfies. « Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les applications de médias sociaux sont toutes gratuites ? « C’est parce que nous ne sommes pas les clients et que la plateforme de médias sociaux elle-même n’est pas le produit. Les clients sont plutôt des annonceurs. Et le produit vendu est notre attention….C’est vraiment important, car notre attention est la chose la plus précieuse que nous ayons. Lorsque nous décidons de ce à quoi nous allons prêter attention dans l’instant, nous prenons une décision plus large sur la manière dont nous voulons passer notre vie »

    7. Il y a une bonne raison pour que les innovateurs technologiques ne laissent pas leurs enfants posséder des appareils

    Comme l’a souligné M. Price, lorsqu’il s’agit de leur vie personnelle, de nombreux innovateurs de premier plan dans le domaine de la technologie numérique ont choisi de protéger leur propre famille des appareils aussi longtemps que possible. Pensez-y : Steve Jobs n’a pas laissé ses enfants utiliser l’iPad. Quant à Bill et Melinda Gates, ils n’ont pas laissé leurs enfants utiliser un téléphone avant l’âge de 14 ans.

    Ne craignez rien

    Il y a tout de même de bonnes nouvelles : nous avons tous la possibilité de faire marche arrière, de corriger nos comportements addictifs et de retrouver une relation avec notre téléphone qui soit productive et positive, et non toxique. Par où commencer ? Price a bien sûr exposé le plan de manière exhaustive dans son livre, mais si vous avez envie d’agir immédiatement, il existe de nombreux petits pas que vous pouvez faire tout de suite.

    Tout d’abord, allez dans vos paramètres et désactivez les notifications de votre téléphone. Ensuite, téléchargez une application de suivi, comme IOS Screen Time pour iPhone et Digital Wellbeing pour Android, qui peut vous aider à vérifier combien de temps de votre vie éveillée vous passez réellement à regarder ce petit écran.

    Enfin, bannissez votre téléphone de votre chambre à coucher et achetez-vous un vrai réveil. Et n’oubliez pas : Demain est un tout nouveau jour.

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