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Comment un style d’attachement craintif et évitant peut affecter votre vie

3 minutes de lecture

Sommaire

    Sommaire

    L’attachement craintif-évitant est l’un des quatre styles d’attachement chez l’adulte. Les personnes qui présentent ce style d’attachement insécurisant ont un fort désir de relations étroites, mais se méfient des autres et craignent l’intimité.

    Les personnes ayant un style d’attachement craintif-évitant se méfient des autres et se retirent des relations afin d’éviter d’être rejetées. Cela conduit les personnes ayant un attachement craintif-évitant à éviter les relations qu’elles recherchent

    Cet article explique comment se développe le style d’attachement craintif-évitant et décrit les conséquences qu’il peut avoir sur un individu. Si vous vivez avec ce style d’attachement, sachez qu’il existe des moyens d’y faire face et de maintenir des relations saines

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    Styles d’attachement chez l’adulte

    en 1990, Bartholomew et Horowitz ont proposé un modèle à quatre catégories de styles d’attachement chez l’adulte qui introduit l’idée d’un attachement craintif-évitant.

    Les catégories de Bartholomew et Horowitz reposent sur la combinaison de deux modèles de travail : d’une part, le fait qu’une personne se sente ou non digne d’amour et de soutien et, d’autre part, le fait qu’elle estime ou non que d’autres personnes sont dignes de confiance et disponibles.

    Cela a permis de créer quatre styles d’attachement pour adultes, un style sécurisé et trois styles non sécurisés.

    Peur / évitement

    Les personnes ayant un attachement évitant craintif sont une combinaison des styles préoccupé et dédaigneux-évitant de l’attachement insécurisant. Elles pensent qu’elles ne sont pas aimables et ne font pas confiance aux autres pour les soutenir et les accepter. Parce qu’ils pensent que les autres finiront par les rejeter, ils se retirent des relations.

    En même temps, elles désirent fortement l’intimité parce que l’acceptation des autres les aide à se sentir mieux dans leur peau. Les personnes ayant un style d’attachement craintif-évitant veulent de l’amour, de la proximité et des liens, mais elles les craignent et les évitent.

    Préoccupé

    Les personnes dont l’attachement est préoccupé pensent qu’elles ne sont pas dignes d’être aimées, mais elles ont généralement l’impression que les autres les soutiennent et les acceptent. Par conséquent, ces personnes recherchent la validation et l’acceptation de soi à travers leurs relations avec les autres.

    Dissuasif-évitant

    Les personnes ayant un attachement dédaigneux-évitant ont une bonne opinion d’elles-mêmes mais ne font pas confiance aux autres. Elles ne reconnaissent donc pas la valeur de l’intimité, ce qui les conduit à éviter les relations étroites.

    Sécurisé

    Les personnes qui ont un style d’attachement sécurisant pensent qu’elles sont dignes d’être aimées et que les autres sont dignes de confiance et réceptifs. Par conséquent, elles sont à l’aise dans l’intimité, mais sont également suffisamment sûres d’elles pour être seules.

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    Qu’est-ce qui cause le style d’attachement craintif-évitant ?

    L’attachement craintif-évitant est souvent causé par une enfance où au moins un parent ou une personne qui s’occupe de l’enfant a eu un comportement effrayant. Ce comportement effrayant peut aller de l’abus manifeste à des signes plus subtils d’anxiété ou d’incertitude, mais le résultat est le même.

    Lorsque l’enfant cherche du réconfort auprès de son parent, ce dernier est incapable de lui en apporter. Comme la personne qui s’occupe de l’enfant n’offre pas une base sécurisante et peut fonctionner comme une source de détresse pour l’enfant, l’enfant commencera à s’approcher de la personne qui s’occupe de lui pour trouver du réconfort, mais se retirera ensuite.

    Les personnes qui conservent cet attachement craintif-évitant à l’âge adulte manifesteront la même impulsion à s’approcher puis à se retirer dans leurs relations interpersonnelles avec leurs amis, leurs conjoints, leurs partenaires, leurs collègues et leurs enfants.

    Impacts de ce style d’attachement

    Les personnes qui ont un attachement évitant craintif veulent former des liens interpersonnels forts mais veulent aussi se protéger du rejet. Cela les conduit à rechercher des relations mais à éviter un véritable engagement ou à quitter une relation dès qu’elle devient trop intime.

    La croyance que les autres leur feront du mal et qu’ils ne sont pas à la hauteur dans une relation conduit les personnes ayant un attachement craintif-évitant à avoir toute une série de problèmes.

    L’attachement craintif-évitant est souvent considéré comme le pire en termes de conséquences négatives potentielles. Par exemple, de nombreuses études ont montré qu’il existe un lien entre l’attachement craintif-évitant et la dépression.

    Les recherches menées par Van Buren et Cooley et Murphy et Bates ont révélé que c’est la vision négative de soi et l’autocritique qui accompagnent l’attachement craintif-évitant qui rendent les personnes ayant ce style d’attachement vulnérables à la dépression, à l’anxiété sociale et aux émotions négatives, en général.

    Par ailleurs, une autre étude a montré que, par rapport à d’autres styles d’attachement, l’attachement craintif-évitant permet de prévoir un plus grand nombre de partenaires sexuels au cours de la vie et une plus grande tendance à consentir à des rapports sexuels même s’ils ne sont pas désirés.

    Cependant, il est important de reconnaître que les effets de l’attachement craintif-évitant dépendent de divers facteurs, notamment du style d’adaptation de la personne et du soutien qu’elle reçoit des autres. En prenant conscience de votre style d’attachement, vous pourrez apprendre à le gérer plus efficacement

    Faire face à l’attachement craintif-évitant

    Il existe des moyens de faire face aux difficultés liées au style d’attachement craintif-évitant. En voici quelques-unes:

    Découvrez votre style d’attachement

    Si vous vous reconnaissez dans la description de l’attachement craintif-évitant, il est utile d’en savoir plus, car cela vous permettra de mieux comprendre les schémas et les processus de pensée qui vous empêchent peut-être d’obtenir ce que vous voulez de l’amour et de la vie.

    N’oubliez pas que chacune des catégories d’attachement pour adultes est vaste et peut ne pas décrire parfaitement votre comportement et vos sentiments.

    Cependant, si vous n’êtes pas conscient de vos schémas, vous ne pouvez pas les changer. Apprendre à connaître le style d’attachement qui vous convient le mieux peut être le premier pas dans cette direction

    Fixer et communiquer des limites dans les relations

    Les relations entre les hommes et les femmes sont souvent très conflictuelles

    Si vous craignez que le fait d’en dire trop sur vous dans une relation trop rapide ne vous pousse à vous retirer, ralentissez les choses. Faites savoir à votre partenaire que vous préférez prendre votre temps pour vous ouvrir et que vous le ferez progressivement.

    Vous pouvez également communiquer ce qui vous rend anxieux et ce qui vous aidera à vous sentir plus en sécurité, ce qui vous permettra de vous sentir plus en sécurité dans la relation.

    Soyez gentil avec vous-même

    Les personnes ayant un attachement craintif-évitant ont une vision négative d’elles-mêmes et peuvent souvent s’autocritiquer.

    Il peut être utile d’apprendre à se parler à soi-même comme à un ami. Cela vous permet d’être plus compatissant et plus compréhensif envers vous-même tout en éliminant l’autocritique.

    Recherche d’une thérapie

    Il peut être utile de discuter de vos difficultés liées à l’attachement craintif-évitant avec un conseiller ou un thérapeute.

    La recherche a cependant montré que l’attachement craintif-évitant peut entraver le traitement parce que les personnes ayant ce style d’attachement ont tendance à éviter l’intimité, même avec un thérapeute.

    Par conséquent, il est important de chercher un thérapeute qui a de l’expérience dans le traitement des personnes ayant un attachement craintif-évitant et qui sait donc comment surmonter cet obstacle thérapeutique potentiel

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