Si vous vous êtes récemment retrouvée à sortir furtivement de la pièce pour que votre bébé ne pleure pas lorsqu’il se rendra compte de votre absence, bienvenue dans le rôle de parent d’un bébé souffrant d’anxiété de séparation !
Il est stressant et frustrant de ne pas pouvoir laisser son bébé à quelqu’un d’autre le temps d’aller aux toilettes. Bien qu’il se sente privilégié d’être ainsi désiré, il est également difficile de le quitter. Pour les parents qui travaillent – ou pour tout parent qui a simplement besoin d’une pause – l’angoisse de la séparation peut être ressentie comme une pression énorme.
Que pouvez-vous faire pour aider votre bébé s’il montre des signes d’angoisse de la séparation ? Est-ce normal ? Combien de temps cela va-t-il durer et si votre bébé ne dort pas bien la nuit à cause de cela ? Ne vous inquiétez pas. Nous avons les réponses dont vous avez besoin pour traverser cette étape sans perdre la tête.
Que faire si votre bébé souffre d’anxiété de séparation
Le travail, les événements réservés aux adultes ou même un simple rendez-vous avec votre partenaire signifient la séparation d’avec votre petit, même s’il a fait une crise avant. Que pouvez-vous faire pour faciliter la vie de votre bébé ? Vous pouvez essayer de :
- Offrir un soutien calme. Rassurez votre enfant en lui disant qu’il n’a pas à avoir peur, que vous reviendrez et qu’il peut s’amuser avec des jouets et d’autres personnes pendant ce temps. Un câlin, un grand sourire et une voix calme feront beaucoup pour montrer à votre enfant qu’il n’y a rien à craindre!
- Respecter la routine autant que possible. Le fait de savoir à l’avance à quoi s’attendre aidera votre enfant à se sentir plus confiant. En montrant aux autres personnes qui s’occupent de lui vos habitudes, vous pouvez également offrir à votre bébé le confort de la prévisibilité.
- Pratiquer. Pratiquer de courtes périodes de séparation avec des personnes et des situations avec lesquelles votre enfant est déjà familier peut s’avérer utile. Comme le dit le proverbe, c’est en forgeant qu’on devient forgeron ! Il n’y a rien de plus triste que de s’éloigner de son enfant alors qu’il pleure. Mais en le rassurant d’abord, en le laissant dans une situation amusante et en revenant avec un grand sourire, heureux de le voir, vous apprendrez rapidement à votre enfant qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter.
Qu’est-ce que l’anxiété de séparation ?
L’anxiété de séparation est un aspect normal du développement que la plupart des bébés connaissent à un moment donné (ou à plusieurs moments !) au cours des premières années de leur vie. Selon la clinique Mayo, votre enfant devrait avoir dépassé ce stade à l’âge de 3 ans.
Bien que cela puisse sembler difficile à croire, les crises de larmes de votre petit lorsque vous quittez la pièce sont en fait de bons signes !
Votre enfant développera une compréhension de la permanence des objets au cours de la première année de sa vie. Il comprendra alors que ce n’est pas parce que vous n’êtes plus là visiblement que vous avez disparu ! Il voudra savoir où vous êtes et pourquoi vous n’êtes pas avec lui.
A mesure qu’un enfant vieillit, il commence à développer un attachement plus fort aux adultes qui l’entourent. Cela signifie qu’il développe un lien sain. Il est important de noter que l’anxiété de séparation n’est pas la même chose que l’anxiété liée aux étrangers, bien qu’elles puissent se chevaucher à l’occasion. L’angoisse de l’étranger est une étape normale du développement au cours de laquelle un jeune enfant peut exprimer sa détresse à l’idée d’être entouré de personnes et de soignants qui ne lui sont pas familiers.
Quand les bébés développent-ils l’anxiété de séparation ?
L’anxiété de séparation est plus fréquente chez les nourrissons âgés de 8 à 12 mois, bien qu’elle puisse commencer plus tôt et réapparaître plus tard.
Selon l’American Academy of Pediatrics (AAP), la plupart des bébés éprouvent une forte anxiété de séparation vers l’âge de 9 mois. De nombreux enfants connaîtront plusieurs phases de cette anxiété avant d’atteindre l’âge de 2 ans.
Signes et symptômes
Les signes d’anxiété de séparation peuvent inclure :
- s’accrocher aux parents
- pleurs extrêmes ou crises de colère lorsqu’il est séparé de ses parents ou de la personne qui s’occupe de lui
- refuser de faire des choses qui nécessitent une séparation
- refuser de dormir seul ou se réveiller fréquemment la nuit en pleurant
Combien de temps dure l’anxiété de séparation ?
L’anxiété de séparation apparaît généralement au cours des premières années de la vie d’un enfant, mais ne dure généralement pas plus de quelques semaines. La plupart des enfants se débarrassent de l’anxiété de séparation vers l’âge de 3 ans.
Anxiété de séparation la nuit
Si votre enfant souffre d’anxiété de séparation la nuit, vous remarquerez peut-être qu’il a du mal à s’endormir, qu’il se réveille plus fréquemment ou qu’il semble même se réveiller à cause de cauchemars. Bien que vous puissiez être tenté de laisser votre bébé commencer à dormir avec vous, il existe d’autres astuces que vous pouvez essayer pour aider votre petit à dormir tout seul :
- Si vous n’avez pas encore établi une routine pour l’heure du coucher, c’est le moment idéal pour le faire. En plus de favoriser l’endormissement, cette routine permet à votre enfant de savoir à quoi s’attendre et de savoir que vous serez là lorsqu’il se réveillera.
- Si vous avez déjà une routine pour l’heure du coucher, il est préférable de continuer à la suivre car elle offre stabilité et confort.
- Essayez d’éviter de vous éclipser ! Cela peut rendre votre bébé encore plus angoissé lorsqu’il se réveillera en votre absence.
- Évitez de créer de mauvaises habitudes dont vous devrez vous défaire à l’avenir. Cela peut vouloir dire ne pas sortir votre enfant de son berceau et le bercer pour qu’il s’endorme, ou le laisser dormir dans votre lit avec vous. Au lieu de cela, vous pouvez essayer de chanter ou de parler doucement tout en lui frottant le dos.
- N’oubliez pas de rester calme et détendu ! Votre bébé percevra votre humeur.
Takeaway
Bien que l’angoisse de la séparation soit un aspect tout à fait normal du développement de votre enfant, elle peut aussi être stressante.
Rappellez-vous que, dans l’ensemble, cette étape devrait passer assez rapidement. Un grand sourire, des paroles réconfortantes et l’assurance que vous reviendrez toujours peuvent faire beaucoup.
