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Les 7 erreurs à ne pas commettre lorsque vous avez une crise d’angoisse 

6 minutes de lecture
Gérer ses crises d'angoisse

Sommaire

    Sommaire

    Les crises d’angoisse font partie des émotions négatives les plus handicapantes. Associées à des symptômes physiques, elles vous gâchent la vie. Vous ressentez des bouffées de chaleur, des palpitations, votre respiration devient difficile, vous êtes sujet à la spasmophilie, … 

    Se développe ensuite la peur de voir une crise survenir. De ne pas savoir la gérer. De ne pas pouvoir contrôler les symptômes. 

    Alors, vous cherchez des solutions pratiques et faciles à mettre en place. Certaines fonctionnent, d’autres font apparaître de nouvelles souffrances inutiles. 

    Alors pour vous aider à adopter les bons gestes et à rejeter ceux qui ne vous apportent rien de positif, nous vous présentons les 7 erreurs à éviter lors d’une crise d’angoisse. Si vous en commettez déjà une ou plusieurs, pas de panique ! Il est toujours possible de stopper une mauvaise habitude pour en prendre une meilleure.

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    Erreur n°1 : Éviter ce qui vous fait peur

    L’évitement crée la peur de la peur

    Éviter ce qui cause une crise d’angoisse provoque l’amplification de cette angoisse. Les comportements d’évitement constituent donc un vrai piège. 

    Au début, c’est vrai, vous ressentez un certain apaisement. Vous fuyez ce qui vous stresse, donc les signes d’anxiété disparaissent. Mais ce n’est que temporaire. Car à long-terme, l’évitement génère encore plus d’angoisse. Et au bout du compte, vous vous retrouvez coincé dans un cercle vicieux de stress et d’angoisse. Vous pouvez même ressentir de la colère.

    En fuyant les situations qui génèrent une sensation de stress, vous essayez surtout d’échapper au sentiment de stress. Autrement dit, vous avez peur d’avoir peur. 

    Or, en adoptant cette stratégie de l’évitement, vous risquez de souffrir d’anxiété plus fortement. Car vous dîtes à votre cerveau : « cette situation est dangereuse pour moi. Je ne peux pas y faire face ». Et lorsque cette situation se présentera de nouveau à vous, vous aurez peur à nouveau. 

    La peur veut prendre le pouvoir 

    La peur est gourmande. Quand elle s’installe, elle en veut toujours plus. Si vous lui cédez du terrain, elle vous « bouffera » la vie de plus en plus. Un nouveau sujet d’angoisse apparaîtra dans un autre domaine de votre vie. Et si vous fuyez encore vos peurs, d’autres angoisses continueront à éclore en vous. 

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    Erreur n°2 : L’hyperventilation pour s’auto-apaiser

    Les contre-effets étonnants de l’hyperventilation

    Quand la crise de panique est là, vous respirez plus que d’habitude pour éviter que l’angoisse monte. Et bien sachez que l’hyperventilation aggrave votre attaque de panique et votre sentiment anxieux.

    Pourtant, à la base, ça paraît logique. Les personnes anxieuses ressentent un certain étouffement. Cette sensation peut provoquer à son tour une grande angoisse. En cause : la peur de la crise cardiaque ou la peur de mourir. 

    Mais en réalité, lorsque vous hyperventilez, vous réduisez l’oxygène dans votre corps. C’est le fait même d’hyperventiler qui crée un vrai manque d’oxygène. Quand la respiration accélère, il se crée un déséquilibre entre l’oxygène et le dioxyde de carbone. Conséquence : vous remarquez que vous manquez d’air et votre état d’angoisse empire. Quand la respiration accélère, il se crée un déséquilibre entre l’oxygène et le dioxyde de carbone.

    Réguler facilement sa respiration grâce à des exercices

    Si l’hyperventilation est donc à éviter, une meilleure respiration peut vous aider à éviter la panique et ses désagréments. 

    Voici un exercice pour vous initier à ce genre de pratique. Il s’agit de la respiration diaphragmatique. Elle se montre particulièrement efficace pour lutter contre le stress et combattre la dépression. 

    La respiration diaphragmatique permet de stimuler le système nerveux parasympathique. Cela permet d’apaiser la crise d’angoisse ressentie et réduit les effets désagréables de l’anxiété et bouffées de chaleur liées au stress. 

    Nous vous conseillons de pratiquer cet exercice tous les jours pendant 2 à 3 mois. Cette durée ancrera cette respiration dans vos habitudes et permettra d’atténuer l’angoisse quand elle se présentera. 

    Technique de respiration diaphragmatique : 

    ·      Installez-vous sur le dos et pliez vos genoux.

    ·      Posez une main sur le haut de votre estomac.

    ·      Placez l’autre main au centre de la partie haute de votre poitrine.

    ·      Inspirez tranquillement par le nez. Focalisez-vous sur l’aspiration de l’oxygène vers votre diaphragme et votre abdomen.

    ·      Poussez bien le ventre contre votre main au moment de l’inspiration. Gardez la poitrine immobile.

    ·      Au moment de l’expiration, sentez votre estomac redescendre.

    Répétez cet exercice d’abord 2 à 3 minutes, puis 5 à 10 minutes. Cette technique permet de calmer les angoisses légères et profondes. 

    Erreur n°3 : Penser que l’on va mourir 

    La peur de mourir, qu’est-ce que c’est ?

    L’angoisse de la mort se manifeste quand vous êtes exposé à un objet ou une situation en rapport avec la mort. Vous ressentez des symptômes physiques. La plupart du temps, vous adoptez une stratégie d’évitement.  Souvent, ce fort sentiment de stress est lié à une peur irraisonnée de la mort en général, de celles de vos proches et de la vôtre. 

    Quelles sont les causes de cette anxiété ?

    La peur de mourir, ou thanatophobie, trouve parfois sa cause dans un événement traumatisant. Il peut s’agir de la vue d’un cadavre, du décès d’un proche, … En général, la cause est à chercher dans l’enfance. Il se peut aussi qu’elle soit transmise par les parents.

    Parfois, la peur de mourir n’a pas de cause significative. Elle peut « simplement » être le résultat d’un trop plein d’anxiété.

    Comment traiter la peur de la mort ?

    Une prise en charge n’est pas obligatoire en cas de peur de mourir. En revanche, elle est intéressante lorsqu’il existe une cause particulière dans votre vie. Sinon, il est possible de vivre avec et d’essayer de la garder sous contrôle.

    La phobie de la mort vous gêne dans votre vie quotidienne ? Dans ce cas, il est important de vous tourner vers la psychologie pour traiter votre peur de la mort. Vous avez le choix entre trois types de thérapie. Pour sélectionner l’une d’elle, demandez-vous quelles sont vos motivations, et le temps et l’énergie que vous pouvez investir dans ce traitement.

    La thérapie cognitive et comportementale 

    Le but est de limiter ou de supprimer les symptômes associés à cette phobie. Quelques mois peuvent suffire pour régler le problème. La thérapie consiste en l’exposition progressive à des situations qui déclenchent votre anxiété. L’exposition est répétée jusqu’à ce que vous parveniez à contrôler votre stress.

    La thérapie d’inspiration analytique 

    Il s’agit ici de soigner la crise anxieuse par la parole. Le but est de sonder votre âme en profondeur afin de saisir l’origine de vos symptômes.

    L’hypnothérapie 

    Il s’agit d’entrer en contact avec votre inconscient. L’hypnothérapie vous accompagne dans la réorientation de vos centres d’intérêt et de vos points de focalisation. Lorsque la cause de votre peur est démasquée, celle-ci disparaît. Les schémas de pensée qui avaient donné naissance à votre angoisse sont décousus par votre thérapeute. Vos peurs irrationnelles disparaissent définitivement.

    Erreur n°4 : Avoir honte (ne pas en parler)

     La peur d’être incompris

    Votre entourage ne sait pas que vous avez des angoisses. Vous êtes mal à l’aise à l’idée de parler de votre anxiété. Vous avez peur de l’abandon, du regard des autres et, du coup, vous essayez de garder vos attaques de panique secrètes.

    Rappelez-vous que si vous souffrez d’états anxieux, ce n’est pas votre faute. L’état anxieux est dû à un « mauvais branchement » dans votre cerveau. La bonne nouvelle ? Les personnes angoissées ne le sont pas toute leur vie. Des solutions concrètes permettent d’atténuer les angoisses ressenties. 

    Cessez de vous répéter qu’avoir des crises d’angoisse fait de vous quelqu’un de faible. C’est seulement votre cerveau qui bug à un moment ! Les discours négatifs ne vont pas vous aider à vous calmer. Alors que parler de votre dernière attaque de panique à un proche, c’est un bon début.

    Votre entourage ne souffre pas forcément de crises d’angoisse. Votre confident peut tout ignorer de l’inconfort des crises nerveuses. Il peut n’avoir jamais ressenti de fortes angoisses. Résultat, il ne vous comprend pas. Et vous, vous finissez par vous demander si aller voir un professionnel pour lutter contre l’angoisse est une bonne idée. 

    En parler à la bonne personne 

    Sachez que les professionnels connaissent les déclencheurs d’une crise de panique. Ils connaissent l’inconfort extrême des moments d’anxiété. Et surtout, ils savent comment faire descendre votre niveau d’anxiété facilement et faire disparaître votre sentiment de culpabilité

    Et puis il suffit d’en parler à la bonne personne, juste une fois. Vous sentez monter l’angoisse et vous en parlez à une collègue de travail. Elle vous dit que sa belle-sœur est une personne angoissée et qu’elle sait que ce n‘est pas agréable de ressentir de l’anxiété.

     En parlant de votre anxiété autour de vous, vous réalisez que vous n’êtes pas seul à souffrir de ce mal. Et ça, c’est un bon point. Vous vous sentirez rassuré et compris.

    Erreur n°5 : Résister à l’anxiété

    Si votre anxiété vous gâche la vie, vous êtes sûrement tenté d’étouffer les manifestations de votre crise d’angoisse. Comme l’hyperventilation, c’est contre-productif. Ignorer vos symptômes va leur permettre de devenir plus forts. Même si cela génère une certaine gêne, apprivoisez-les. Pour cela, apprenez à les reconnaître et à les accepter. 

    Une bonne technique consiste à vous exposer peu à peu à ce qui provoque des crises de panique. Vous passerez alors du stade de la lutte contre votre angoisse à son acceptation. Résultat, votre période d’angoisse sera plus courte. 

     C’est en observant votre angoisse que vous pourrez la gérer. Peu à peu, vous réussirez à vous en débarrasser. 

    Laisser vivre les symptômes sans rien faire vous empêche d’aller mieux. Si cela s’accentue, c’est votre qualité de vie qui peut en pâtir. Les symptômes peuvent s’aggraver et déboucher sur des troubles panique, de l’agoraphobie, d’autres phobies, une dépression, des dépendances à des substances pour supporter votre mal-être ou encore des idées suicidaires. 

    Erreur n°6 : Penser que les médicaments sont la seule solution

    Les médicaments traitent seulement les manifestations de l’anxiété

    Aucun doute là-dessus : les anxiolytiques vous aident à calmer l’anxiété que vous ressentez. Mais ils n’ont aucun effet sur ce qui les déclenche. Vous allez vous baser uniquement sur la chimie pour apaiser votre prochaine crise de panique. Et le risque, c’est de vous habituer au médicament. Et celui-ci, au bout d’un certain temps, ne fera plus effet. Par ailleurs, vous évitez de vous confronter à ce qui peut déclencher vos angoisses. Donc finalement, ça ne résout pas le problème !

    Les médicaments traitent la partie émergée de l’iceberg

    Les médicaments éludent la douleur émotionnelle et mentale liées au stress et à l’angoisse. Le sujet d’angoisse n’est donc jamais abordé. En vous sentant mieux avec les médicaments, vous pouvez rejeter l’idée de traiter les causes profondes de votre mal-être. Concrètement, les anxiolytiques vous gênent dans le traitement de l’anxiété. 

    Sans travail thérapeutique en parallèle des médicaments, vos crises d’angoisse vont revenir dès que vous arrêterez votre traitement. 

    Certains médicaments rendent dépendants

    Vous prenez des médicaments pour éviter d’être angoissé. Vous partez au travail et vous vous rendez compte que vous les avez oubliés chez vous. Devinez quoi ? Vous ressentez une grosse angoisse. Quand on commence à prendre des médicaments pour éviter de faire des crises d’angoisse, on pense qu’on ne peut plus se débrouiller sans eux. Du coup, au lieu de réduire l’angoisse, on développe une dépendance. Et franchement, on n’a pas besoin de ça !

    Les médicaments peuvent avoir des effets secondaires

    N’oubliez pas non plus que certains médicaments peuvent avoir des effets non désirés.

    En clair, les médicaments constituent une aide appréciable pour diminuer votre niveau d’anxiété. Mais à court-terme, il est possible que votre état de nervosité augmente. 

    Erreur n°7 : Fumer ou boire pour évacuer le stress

    Il existe par ailleurs des facteurs déclenchants qui favorisent l’apparition des crises d’angoisse. La consommation d’alcool, le tabac et la drogue dont le cannabis semblent apaiser les peurs. Mais ces trois éléments empirent la situation quand leurs effets calmants s’estompent. Si vous buvez, fumez ou prenez de la drogue, un professionnel peut vous aider à vous sevrer. Et ce sera déjà un premier pas pour vous défaire de vos angoisses !

    Les crises d’anxiété peuvent donc s’apprivoiser. Mieux connaître ce qui vous ronge, c’est faire un pas vers un mieux-être.

    6 réponses

    1. Bonjour,je viens même à l’instant de faire une crise qui a durée environ 1h, C’est duré. Je suis juste ému et soulager de voir que je ne suis pas le seul dans ce cas. J’ai beaucoup à dire mais hélas. Merci de ces informations. Vous nous informer et c’est capital. C’est rassurant. soulager

      1. J’avais des crises d’angoisse qui me place aujourd’hui face à une dépression, j’ai toujours dans ma tête ma respiration qui me fatigue toujours. Mentalement ça ne va toujours pas.

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