L’écoute est un élément clé de la communication et des relations interpersonnelles. Mais saviez-vous qu’il existe 7 types d’écoute différents ? Apprenez à les reconnaître et à les utiliser pour améliorer vos interactions avec les autres.
Pourquoi est-il important de comprendre les styles d’écoute ?
Comprendre les différents styles d’écoute et savoir quand les utiliser peut contribuer à renforcer vos compétences en matière de communication et à faire de vous un meilleur auditeur.
Bien que l’on puisse penser qu’il est simple de savoir écouter, il existe en réalité plusieurs types d’écoute.
En général, les différents types d’écoute peuvent être classés en deux catégories :
- L’écoute évaluative (qui est analytique et logique).
- Et l’écoute réflexive (qui est axée sur les émotions).
Les individus peuvent naturellement s’orienter vers un profil de style d’écoute ou un autre. Cependant, chacun de ces types d’écoute est utile, en fonction de la situation.
Savoir quand utiliser chaque style d’écoute fera de vous un communicateur plus efficace et vous aidera à éviter les erreurs de communication.
Les 7 types de styles d’écoute
Il existe plusieurs méthodes d’écoute efficaces. Chacune étant adaptée à des circonstances spécifiques.
Voici une description des 7 principaux types d’écoute et des scénarios dans lesquels vous êtes susceptible de les utiliser :
1. L’écoute discriminante
L’écoute discriminante est la première forme d’écoute que les humains développent lorsqu’ils sont bébés. Ce type d’écoute de base précède la compréhension des mots et s’appuie sur le ton de la voix et d’autres subtilités sonores pour comprendre le sens et l’intention.
Les bébés ne comprennent pas les mots, mais ils utilisent leur écoute discriminante pour identifier qui parle et pour comprendre l’état d’esprit qui est communiqué.
En tant qu’adultes, vous pouvez utiliser l’écoute discriminante lorsque vous êtes entouré de personnes qui parlent une langue étrangère que vous ne comprenez pas.
Bien que vous ne possédiez pas les compétences linguistiques nécessaires pour comprendre les mots prononcés, vous pouvez vous fier au ton de la voix et à l’inflexion pour en déduire une vague signification.
Au cas où vous ne pouvez compter que sur l’écoute discriminante, vous pouvez vous tourner vers des stimuli visuels. Les manières, les expressions faciales et le langage corporel d’un orateur vous aideront à comprendre son message.
2. L’écoute globale
L’écoute globale est le niveau suivant des compétences d’écoute critique que les êtres humains développent généralement dans la petite enfance. Pour comprendre ce qu’un orateur communique, il est nécessaire de posséder des compétences linguistiques et un vocabulaire de base
L’écoute globale est la catégorie générale qui couvre la plupart des autres formes d’écoute utilisées par les auditeurs critiques.
Au quotidien, la plupart des gens utilisent l’écoute globale en s’appuyant sur des indices verbaux pour comprendre les messages communiqués.
3. L’écoute informative
L’écoute informative est le type d’écoute que beaucoup de personnes utilisent lorsqu’ils essaient d’apprendre. Elle s’appuie sur l’écoute globale de base et exige un niveau élevé de concentration et d’engagement pour comprendre les nouveaux concepts et le jargon technique.
Pour pratiquer une écoute informative, il est moins important de se focaliser sur les émotions véhiculées dans le contenu communiqué que de faire preuve de pensée critique et de suivre une séquence logique au fil de la communication.
Lorsque vous tentez d’acquérir des compétences importantes enseignées, vous devez être attentif et utiliser des compétences d’écoute informationnelle pour y parvenir.
4. L’écoute critique
On utilise le style d’écoute critique pour analyser et porter un jugement sur des informations complexes communiquées.
Vous pouvez utiliser l’écoute critique si vous résolvez un problème au travail et que vous essayez de décider si vous êtes d’accord avec une proposition émise par l’un de vos collègues.
Le mot « critique » a de multiples significations. Mais dans ce cas, il signifie simplement que vous évaluez les informations, sans nécessairement porter un jugement.
5. L’écoute biaisée
L’écoute biaisée (ou écoute sélective) est un type de comportement d’écoute qui se manifeste lorsque quelqu’un n’écoute que les informations qu’il veut entendre.
Elle diffère de l’écoute critique parce que l’auditeur n’évalue pas honnêtement la validité des opinions de l’orateur, mais cherche plutôt à confirmer ses préjugés.
En général, nous ne sommes pas conscients quand nous utilisons un processus d’écoute biaisée. L’écoute biaisée peut conduire à une distorsion des faits dans l’esprit d’un auditeur qui n’est pas à l’écoute de ce que l’orateur a l’intention de communiquer.
6. L’écoute sympathique
L’écoute sympathique consiste pour l’auditeur à percevoir les sentiments et les émotions de l’orateur, et relève d’un type d’écoute relationnelle axée sur les émotions. Il tente par la suite de lui apporter son soutien et sa compréhension en retour.
Vous pouvez utiliser l’écoute compréhensive lorsqu’un enfant vous raconte les problèmes qu’il a eus à l’école. Dans ce cas, vous utilisez un style d’écoute sympathique pour que l’enfant se sente entendu et pour lui apporter soutien et réconfort.
L’écoute bienveillante est un type d’écoute important à utiliser lorsque l’on essaie d’établir un lien profond avec une autre personne. Ceci est particulièrement vrai lorsque la personne fait face à l’adversité.
7. L’écoute thérapeutique et l’écoute empathique
L’écoute thérapeutique ou empathique est un processus d’écoute dans lequel l’auditeur essaie de comprendre le point de vue de l’orateur et s’imagine directement à sa place.
Elle va plus loin que l’écoute sympathique en ce sens qu’un auditeur empathique se rapportera à l’expérience de l’orateur comme s’il s’agissait de la sienne.
Ce qu’il faut retenir sur les types d’écoute
Il existe plusieurs niveaux d’écoute, chacun allant au-delà de simplement entendre les mots prononcés. L’une des formes les plus courantes d’écoute est l’écoute active, qui implique de prêter une attention totale à ce que dit la personne en face de vous.
A l’inverse, l’écoute passive (ou sélective) signifie que la personne ne réagit pas à ce que dit son interlocuteur. Ce peut-être par le silence ou « sans accusé de réception ».
Pour vraiment comprendre et répondre aux besoins de l’autre, il est important de poser des questions et de creuser plus profondément.
En utilisant cette approche de l’écoute active, vous pouvez non seulement améliorer vos relations avec les autres, mais aussi améliorer votre propre compréhension de leur point de vue.
