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Les croyances limitantes : 6 étapes pour les identifier et les transformer

6 minutes de lecture
Étapes pour identifier les croyances limitantes

Sommaire

    Sommaire

    Combien de fois n’avons-nous pas eu de ces croyances limitantes qui inhibent notre potentiel ? « Je trouverai sans doute du temps pour le faire demain », « À mon âge, je n’ai plus les facultés d’entreprendre des études », « Je ne suis pas assez parfait pour lui », « J’ai peur de… ».

    En effet, ces pensées négatives doivent pouvoir être surmontées pour un meilleur épanouissement dans la vie personnelle, professionnelle et dans la vie amoureuse.

    Comment identifier ses croyances limitantes ? Retrouvez dans notre guide gratuit, les différentes étapes qu’il faut pour avoir l’intelligence émotionnelle capable de vous libérer définitivement de celles-ci.

    Mais avant ça, retrouvez une définition complète « de croyance limitante », soutenue par quelques exemples.

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    Les croyances limitantes, que sont-elles ?

    A priori, la notion de croyances limitantes peut sembler évidente. Toutefois, commençons déjà par comprendre ce que c’est qu’une croyance en général.

    La croyance peut être définie comme une pensée que nous considérons comme vraie. Elle ne fait référence ni à des preuves ni à des faits capables de la corroborer ou la démentir. Elle est simplement ancrée dans notre esprit. Les systèmes de croyances régissent nos valeurs personnelles.

    La croyance est « têtue », consciente ou inconsciente. C’est une certitude en rapport à soi-même, aux autres, à la vie en général.

    Le système de croyances que nous avons, provient généralement de deux sources : les croyances limitatives issues de l’enfance et celles de nos expériences passées. Par exemple, une rupture amoureuse peut être source de croyance erronée. Ce qui peut empêcher de trouver l’amour à nouveau ou de faire confiance à un potentiel partenaire.

    La croyance limitante : croyance irréaliste ou croyance irrationnelle ?

    La croyance définie ci-dessus devient limitante lorsqu’elle a des conséquences sur notre comportement. Se convaincre par exemple qu’on est un génie de la finance est une croyance. Cependant, elle n’est pas limitante.

    L’individu en question pourra envisager comment réussir une carrière dans ce domaine pour son épanouissement personnel.

    Mais penser le contraire va alimenter un regain d’intérêt pour une carrière de comptable, d’analyste financier, etc. Pour citer Bouddha :

    « Nous sommes ce que nous pensons. Avec nos pensées nous bâtissons notre monde ».

    Bouddha

    En bref, les croyances limitantes sont irréalistes ou irrationnelles. D’une part, elles viennent limiter l’expression de notre potentiel et d’autre part, elles ne sont fondées sur aucune vérité.

    Elles ne sont rien d’autre que le reflet d’une loi d’attraction qui concrétise les pensées négatives issues de notre intellect.

    Et, c’est à nous de nous en défaire, en pratiquant des exercices comme la pensée positive. Surpasser nos craintes, et construire de nouveaux schémas.

    Exemples de croyances limitantes

    Ne vous attendez pas à retrouver ici toutes les pensées qui vous animent et qui vous freinent. Les croyances limitantes sont personnelles. Néanmoins, voici trois thématiques parmi tant d’autres que Robert Dilts, père de la programmation neurolinguistique (PNL) et grand pape du coaching, a identifié comme étant des croyances limitantes :

    1. Le manque d’espoir

    Si « l’espoir fait vivre », le manque d’espoir fait penser que le but ou l’objectif n’est pas atteignable.

    « Les efforts que je ferai ne feront aucune différence », « ce n’est pas possible, je rêve trop grand » : sont là quelques pensées qui caractérisent le désespoir et qui donnent à l’individu l’impression d’être une victime.

    1. Le manque de capacité

    « Si c’était X, il atteindrait cet objectif mais moi, je ne suis pas certain de le faire »

    L’impuissance que nous décrivons ici comme une croyance limitante naît d’un manque de confiance en ses capacités.

    1. Le manque de mérite

    C’est lorsqu’une personne pense qu’elle ne mérite pas d’obtenir ce qu’elle veut : « Je ne mérite pas de vivre heureux », « Je ne mérite pas d’avoir ce travail », etc.

    Pour s’épanouir pleinement, ces différentes croyances doivent être transformées. Afin que l’individu puisse retrouver un espoir futur, une confiance en soi et un sens de responsabilité.

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    Les étapes pour cesser d’avoir des croyances limitantes

    Stopper les croyances limitantes

    Transformer une croyance négative n’est pas chose facile. Puisqu’il faudra se défaire d’une pensée que l’on sait (ou croit) pourtant vraie. Cela dit, les croyances ancrées peuvent être cernées et transformées de la façon suivante :

    Étape 1 : Repérez les croyances limitantes

    Autrement, il s’agit de prendre conscience des certitudes irrationnelles, insidieuses, des croyances ancrées dont on a su se convaincre de la véracité. Pour changer de vie, et amorcer un développement personnel, cette étape est indispensable au processus de transformation.

    Un travail sur soi est nécessaire pour identifier ses croyances erronées. La technique ultime pour repérer ses croyances limitantes est d’écouter son subconscient.

    Les croyances limitantes sont ces émotions basées sur un sentiment de blocage, qui vous donnent l’impression d’être incapables d’atteindre quelque chose. Ce sont des jugements qui prennent la forme d’une évidence. Comprendre les croyances limitantes est un premier pas de géant pour la transformation de celles-ci.

    Étape 2 : Nommez la croyance

    Vous avez repéré cette petite voix qui vous dit « Jamais », « Je suis trop… », « Je ne suis pas … » ?

    Il est temps d’oser vous mettre face à la réalité, la vraie. Pas celle que vous avez choisie consciemment ou inconsciemment. Dressez maintenant la liste de toutes les croyances limitantes que vous aurez repéré pour avoir la pleine conscience de ce qui ne va pas.

    Mettez des mots clairs sur celles-ci afin de mieux les discerner. En matière de croyances personnelles, certains mots clés peuvent vous permettre de mieux vous retrouver à cette étape. En effet, les croyances limitantes sont souvent formulées avec :

    • Jamais : « Je ne suis jamais… Ou : Je n’ai Jamais… »
    • Personne : « Personne ne pourra me comprendre ou Personne ne l’a encore jamais fait… »
    • Pas assez : « Je n’ai pas assez de… »
    • Capable : « Je ne suis pas capable de… »
    • Ne pas être : «Je ne suis pas comme… Cela ne me ressemble pas »
    • Etc.

    La première phase vient d’être achevée. Maintenant que vous avez identifié et nommé vos croyances limitantes, c’est-à-dire celles qui vous empêchent d’avancer, vous allez pouvoir vous en débarrasser tout comme vous les avez installées dans votre esprit.

    Étape 3 : Visualisez  

    Lors de cette étape, l’individu qui est parvenu à démasquer ses croyances limitantes décide de surmonter ses blocages et ses pensées limitantes.

    Pour y arriver, il peut visualiser son processus de réussite. En effet, déconstruire ses croyances limitantes n’est pas chose facile. La visualisation est une alternative très efficace si vous pensez que vous n’allez pas pouvoir atteindre cet objectif (comme quoi une croyance limitante peut aussi naître pendant le processus de transformation).

    Visualisez-vous en train de réaliser les différentes étapes pour inverser la croyance.

    Par exemple, imaginez-vous en train de suivre un cours en ligne sur les croyances limitantes. L’individu qui se construit mentalement le processus pour débusquer ses freins aura plus de facilité à ancrer graduellement une croyance positive. La visualisation permet au cerveau de se libérer de ses croyances limitantes.

    Étape 4 :  Ancrez une croyance positive  

    C’est l’étape la plus décisive de la reconversion. Elle consiste à vous créer de nouvelles croyances. Cette fois-ci, des phrases positives qui vous aideront à atteindre ce qui est important pour votre vie. Ces phrases de blocages doivent être remplacées par des citations positives.

    Les croyances positives permettent de croire en soi, d’être heureux, de dépasser vos limites.

    Revenons à notre exemple de croyance limitante du départ : « Je ne suis pas doué pour les finances »

    Une croyance positive associée est entre autres :

    « Pour devenir un génie de la finance, je dois davantage m’exercer sur les analyses financières ».

    Voici une croyance positive (aidante) qui va challenger l’individu. Lui permettre d’atteindre ses objectifs plutôt que de l’empêcher d’avancer. Avoir confiance en moi, vivre mes rêves, dire non, lâcher-prise, aller de l’avant, sont les signes d’un esprit libéré des croyances limitantes.

    Transformer ses croyances négatives en croyances positives n’est pas aussi simple. C’est des années de peurs, de doutes, de procrastination que vous avez pris du temps à construire, mais que vous vous apprêtez à formater.

    Vous pouvez faire recours à l’analyse transactionnelle. Ou encore mieux, pensez à explorer la voie du locus interne pour prendre, un temps soit peu, le contrôle de vos pensées.

    Par ailleurs, certaines thérapies brèves comme la méthode de Coué et la sophrologie permettent de sortir du cercle vicieux des croyances limitantes. 

    La méthode de Coué, développée par Emile Coué permet d’ancrer de nouvelles croyances positives. Elle repose sur l’autohypnose et l’autosuggestion et consiste à remplacer les autosuggestions négatives par les autosuggestions positives.

    C’est l’étude de l’hypnose qui a permis au père de la pensée positive, Emile Coué de maîtriser le pouvoir illimité de l’autosuggestion sur la maîtrise et la connaissance de soi

    La sophrologie, quant à elle, est un entraînement du corps et de l’esprit qui permet de développer la sérénité et le mieux-être. La sophrologie repose sur quatre principes : le principe d’action positive, le schéma corporel, le principe de la réalité objective, l’adaptabilité.

    Distinguer une croyance d’un fait

    Distinguer une croyance d'un fait

    Un fait n’est pas une croyance. Le fait est un acte, un évènement susceptible de produire des effets de droits, d’avoir des conséquences juridiques. Le fait peut devenir une information lorsqu’il est vérifié et accepté par plusieurs personnes.

    La croyance a une dimension bien plus profonde. Déjà, la croyance n’est pas un acte mais une pensée, une certitude que nous nous construisons consciemment ou non.

    Comme nous l’évoquions plus haut, la croyance n’a besoin ni de preuves ni de faits capables de la corroborer ou la démentir. La croyance est le « fait » d’attribuer une valeur de vérité à une proposition ou un énoncé.

    Quel est l’impact des croyances limitantes sur vos résultats ?

    Impact des croyances limitantes sur vos résultats

    Si vous avez attentivement lu jusque-là, c’est que vous avez déjà la réponse à cette question.

    Et vous serez d’accord que les croyances limitantes ont un effet négatif sur le résultat de l’individu (surtout sur son mental). Elles peuvent nous empêcher d’avancer dans nos études, dans notre vie professionnelle et dans notre vie de couple.

    Les croyances limitantes nous poussent à la procrastination ou à l’inaction absolue.

    Avez-vous entendu parler du célèbre mathématicien Georges Dantzig ? Étudiant, ce dernier a résolu des problèmes mathématiques extrêmement difficiles parce qu’il ne savait pas qu’ils étaient impossibles à résoudre.

    Vous connaissez sans doute l’adage : « Je ne savais pas que c’était impossible, alors je l’ai fait »

    Les croyances limitatives sont un frein à nos projets de vie, une source d’absence de confiance en soi et nous induisent en erreur.

    Exercice pour identifier ses croyances limitantes

    Exercice pour identifier ses croyances limitantes

    L’exercice le plus efficace pour identifier ses croyances limitantes c’est d’en faire la liste.

    Il s’agit de noter tout ce qui vous passe par l’esprit et que vous considérez comme une croyance en général. Pour mieux les distinguer, scindez vos notes en deux colonnes : croyances aidantes et croyances limitatives.

    Posez-vous ensuite quelques bonnes questions :

    • Quel est le but de cette croyance ?
    • Est-elle bénéfique pour moi ?
    • Y a-t-il un intérêt à continuer d’entretenir cette croyance ?
    • Comment serait ma vie sans cette croyance ?

    Trouvez les bonnes réponses pour votre épanouissement personnel et professionnel.

    Balayez toutes vos confusions, en vous servant de la puissance des affirmations positives. Développez votre estime de soi, en limitant l’influence que pourrait avoir le regard des autres sur votre vie.

    Soyez moins timide. Ayez désormais confiance en vous. Sortez de votre zone de confort

    Conclusion

    Pour finir, vous pouvez retenir quatre grandes étapes pour vous débarrasser de ce type de croyances limitantes :

    • Prenez conscience de celles-ci.
    • Nommez-les
    • Déterminez si la croyance nommée est un problème pour vous. Remettez-vous en question et décidez de reprogrammer ces croyances profondes.
    • Créez une nouvelle croyance positive. 

    Vous voilà donc prêt pour ancrer de nouvelles croyances aidantes. Passez ce contrat avec vous-mêmes : « J’arrête les croyances limitantes ! »

    Si c’est trop dur et que vous pensez ne pas pouvoir y arriver, MentorShow met à votre disposition des cours de coachs en développement personnel, prêts à déconstruire avec vous vos croyances limitantes.

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