L’amygdale est une structure complexe de cellules nichée au milieu du cerveau, à côté de l’hippocampe (qui est associé à la formation de la mémoire). Elle fait partie du système limbique et joue un rôle clé dans le traitement des émotions et des réactions émotionnelles.
Points clés
- L’amygdale du système limbique joue un rôle clé dans la manière dont les animaux évaluent et réagissent aux menaces et aux défis environnementaux en évaluant l’importance émotionnelle des informations sensorielles et en déclenchant une réaction appropriée.
- L’amygdale a pour principale fonction de réguler les émotions, telles que la peur et l’agression.
- Lorsqu’elle est stimulée électriquement, les animaux montrent un comportement agressif, et lorsqu’elle est retirée, ils ne montrent plus de comportement agressif.
CHAPITRES
ToggleQu’est-ce que l’amygdale ?
L’amygdale est principalement impliquée dans le traitement des émotions et des souvenirs associés à la peur. L’amygdale fait partie du système limbique du cerveau et joue un rôle clé dans le traitement des émotions fortes telles que la peur ou le plaisir.
Comme l’amygdale est connectée à de nombreuses autres structures cérébrales, elle peut établir des liens entre les zones de traitement des informations cognitives « supérieures » et les systèmes qui contrôlent les fonctions « inférieures » (telles que les réponses autonomes comme la respiration, le toucher et la sensibilité).
Cela permet à l’amygdale d’organiser les réponses physiologiques en fonction des informations cognitives dont elle dispose. L’exemple le plus connu est la réaction de lutte ou de fuite.
Connexions et circuits neuronaux de l’amygdale
L’amygdale possède de nombreuses connexions avec diverses parties du cerveau, ce qui lui permet de recevoir des informations sensorielles et d’influencer les réponses. Ses principales connexions comprennent :
- L’entrée du thalamus sensoriel et des cortex sensoriels (visuel, auditif, somatosensoriel) – fournit des informations sensorielles à l’amygdale.
- L’entrée de l’hypothalamus et du tronc cérébral – permet des réponses émotionnelles telles que la peur et l’agression.
- Les connexions bidirectionnelles avec le cortex préfrontal – intègre les émotions, la cognition et la prise de décision.
- Sortie vers le noyau accumbens et le striatum ventral – impliqués dans le traitement de la récompense.
Il y a deux amygdales dans chaque hémisphère du cerveau, et on connaît trois parties fonctionnellement distinctes:
- Le groupe médian de sous-noyaux a de nombreuses connexions avec le bulbe olfactif et le cortex (en rapport avec les fonctions olfactives ou le sens de l’odorat). Il est également relié à l’hypothalamus pour les comportements sociaux et reproductifs.
- Le groupe basolatéral (basolatéral signifiant en dessous et sur le côté) a plusieurs connexions avec le cortex cérébral, en particulier le cortex préfrontal dans les lobes frontaux. Cela lui permet de relier les stimuli sensoriels aux réponses émotionnelles et à la formation de la mémoire.
- Le groupe central et antérieur (frontal) des noyaux a de nombreuses connexions avec le tronc cérébral, l’hypothalamus et les structures sensorielles. Il déclenche les réactions physiologiques de peur par ces voies.
Qu’est-ce que l’amygdale fait ?
La fonction principale de l’amygdale est la réaction émotionnelle, y compris les sentiments de bonheur, de peur, de colère et d’anxiété. Elle joue également un rôle important dans la formation des souvenirs associés aux réactions émotionnelles.
Apprentissage des émotions
L’amygdale joue un rôle particulier dans la médiation de nombreux aspects de l’apprentissage des émotions et du comportement émotionnel. Une émotion dont l’amygdale est particulièrement responsable est le contrôle de la peur.
L’utilisation du conditionnement pavlovien peut provoquer ce que l’on appelle le conditionnement de la peur. C’est le cas lorsqu’un stimulus par ailleurs neutre est associé à un stimulus inconditionnel aversif.
Par exemple, produire un bruit de claquement fort (stimulus aversif) chaque fois qu’une personne voit une image du visage d’un étranger particulier (stimulus neutre).
Après l’association répétée de ces deux stimuli, les neurones de l’amygdale seront conditionnés au changement de stimuli, ce qui entraînera une réaction de peur conditionnée.
On peut supposer que cela est dû au fait que l’amygdale projette des informations vers les cortex préfrontal et sensoriel, ainsi que vers l’hippocampe. Ainsi, l’amygdale peut attribuer des émotions à ces processus cognitifs.
Par exemple, nous pouvons prendre une décision basée sur nos émotions personnelles ou accorder plus d’attention à quelque chose si nous pensons que cela nous fera ressentir des émotions positives à son égard.
Formation de la mémoire
Un domaine dans lequel l’amygdale joue un rôle prépondérant est la formation des souvenirs, en particulier ceux qui sont émotionnels.
Comme l’amygdale est remarquablement proche de l’hippocampe (une structure de mémoire du cerveau) et forme des connexions avec lui, les deux travaillent souvent ensemble pour rendre les souvenirs plus mémorables.
L’amygdale peut attribuer des émotions à des souvenirs. Par exemple, la naissance d’un enfant est typiquement un souvenir positif très émotif, car il est susceptible d’être retenu. Certains souvenirs émotionnels peuvent être permanents, alors que les souvenirs banals, qui n’ont que peu ou pas d’attachement émotionnel, sont souvent oubliés.
L’amygdale agit comme une réserve pour les bons et les mauvais souvenirs, mais surtout pour les traumatismes émotionnels. C’est à ce moment-là que l’amygdale peut être préjudiciable, car ces traumatismes seront particulièrement difficiles à surmonter du fait qu’il s’agit d’un souvenir hautement émotionnel.
Les personnes qui ont subi un traumatisme émotionnel peuvent également constater que leur traumatisme peut affecter d’autres fonctions cognitives, l’amygdale étant connectée à de nombreuses autres régions du cerveau.
Agression
L’amygdale est la partie la plus importante du système limbique pour de nombreuses émotions, y compris l’agression.
La réactivité de l’amygdale est un bon prédicteur de l’agression. Groves et Schlesinger (1982) ont constaté que l’ablation chirurgicale de l’amygdale réduisait l’agressivité chez les individus auparavant violents.
Dans les études animales, la stimulation de l’amygdale produit un comportement agressif. L’ablation de l’amygdale chez les singes, les rats et les humains réduit l’agressivité.
Crainte
Le rôle de l’amygdale dans la psychopathie est un sujet d’étude majeur dans le domaine des neurosciences depuis de nombreuses années. Historiquement, on pensait que l’amygdale était le « centre de la peur » du cerveau, responsable des expériences et des comportements liés à la peur (Kiehl, 2006).
Cette croyance était basée sur des preuves provenant d’études animales, d’études sur des individus dont l’amygdale était endommagée, et d’études de neuro-imagerie sur des individus sains (Maren, 2001).
Les premières théories établissaient un lien entre la psychopathie et un dysfonctionnement de l’amygdale, qui se traduisait par une réduction des réactions de peur et une incapacité à associer des actions à des menaces ou des punitions potentielles (Lykken, 1995).
Toutefois, des recherches plus récentes remettent en question l’idée selon laquelle l’amygdale fonctionne uniquement comme un « centre de la peur » Certaines études suggèrent que l’amygdale pourrait ne pas être essentielle à l’expérience subjective de la peur chez l’homme (LeDoux, 2020).
Des points de vue récents proposent que l’amygdale fasse partie d’un réseau plus large responsable de la régulation des processus corporels et de la représentation des états affectifs plutôt que d’émotions spécifiques.
La compréhension actuelle de la fonction de l’amygdale dans la psychopathie n’est pas claire et nette. Les études de neuro-imagerie ont rapporté des résultats variés : certaines ont trouvé une association négative entre l’activité de l’amygdale et la psychopathie, tandis que d’autres ont trouvé une association positive ou inexistante (Sethi et al…, 2018).
Que dit la recherche ?
De nombreuses études de neuro-imagerie ont examiné la connectivité structurelle et fonctionnelle de l’amygdale.
Comportement social
En ce qui concerne le comportement social, la partie basolatérale de l’amygdale, qui envoie des signaux à l’hippocampe, a montré qu’elle était capable de moduler les comportements sociaux de manière bidirectionnelle (Ada, Felix-Ortiz, & Tye, 2014).
Il a également été démontré que le volume de l’amygdale est positivement corrélé au nombre de contacts sociaux et au nombre de groupes sociaux auxquels une personne appartient (Bickart, Wright, Dautoff, Dickerson, & Barrett, 2011).
En somme, plus une personne a d’amis et de groupes d’amis, plus son amygdale est grande.
Orientation sexuelle
Il a été suggéré que l’orientation sexuelle était liée à des différences structurelles dans l’amygdale. Les hommes homosexuels ont tendance à présenter dans leur amygdale des schémas similaires à ceux des femmes hétérosexuelles.
Ces deux groupes ont tendance à avoir des connexions plus étendues dans leur amygdale gauche.
De même, les femmes homosexuelles ont tendance à présenter des schémas similaires à ceux des hommes hétérosexuels et ont des connexions plus étendues dans l’amygdale droite (Swaab, 2007).
Stress
Des études suggèrent que les facteurs de stress aigus et chroniques sont fortement associés à l’activité neuronale dans l’amygdale (Correll, Rosenkranz, & Grace, 2005).
De même, la plasticité synaptique (la capacité des synapses à se renforcer ou à s’affaiblir au fil du temps) dans l’amygdale est supposée être affectée par l’exposition au stress (Vouimba, Yaniv, Diamond, & Richter-Lerin, 2004).
Troubles de la santé mentale
Diverses recherches ont montré que l’amygdale, en particulier du côté gauche, est associée à des troubles de la santé mentale tels que l’anxiété sociale, les troubles obsessionnels compulsifs (TOC), l’anxiété généralisée et l’état de stress post-traumatique (Arehart-Treichel, 2014).
Les personnes qui ont un cas sévère de phobie sociale montrent des corrélations significatives avec une réponse accrue de l’amygdale (Phan, Fitzgerald, Nathan, & Tancer, 2006).
En outre, les personnes qui ont plus de voies neurales entre leur amygdale et leur cortex préfrontal sont plus susceptibles de ressentir de la nervosité et de l’anxiété, car ces voies permettent au cortex frontal d’être inondé par davantage d’alertes de menaces provenant de leur amygdale.
Le dysfonctionnement de l’amygdale peut être associé à des troubles de la mémoire dans la schizophrénie. L’augmentation de l’activité dans l’amygdale gauche s’est révélée être en corrélation négative avec les performances dans une tâche de mémoire immédiate (Zheng et al., 2023). Il a donc été établi un lien entre le fonctionnement anormal de l’amygdale et les déficits de mémoire dans la schizophrénie.
Il a été démontré que les personnes souffrant de dépression présentaient une hyperactivité dans leur amygdale gauche, en particulier lorsqu’elles interprétaient les émotions des visages, principalement des visages effrayants (Sheline et al., 2001).
Des résultats similaires ont été découverts dans une autre étude portant sur des personnes souffrant d’un syndrome de stress post-traumatique. Lorsqu’on leur montrait des images de visages avec des expressions de peur, leurs amygdales avaient tendance à afficher une activation élevée (Carlson, 2012).
Dans le cas du trouble bipolaire, cependant, une étude a révélé que ces personnes avaient des volumes d’amygdale considérablement plus petits que ceux des personnes sans trouble bipolaire (Blumberg, Kaufman, & Martin, 2005).
Dépendance
En ce qui concerne la dépendance, l’amygdale basolatérale a montré son implication dans les rechutes en matière de drogues.
En particulier, l’amygdale intègre les influences du stress sur la mémoire liée à la drogue (Wang et al…, 2008). Il a été constaté que la connectivité fonctionnelle entre l’amygdale et le cortex préfrontal était altérée chez les personnes souffrant d’une dépendance à l’internet, ce qui permet de conclure que ce type de dépendance peut être associé à des troubles émotionnels et au traitement des émotions (Cheng & Liu, 2020).
Régulation de la respiration
De nouvelles recherches ont montré que l’amygdale joue un rôle clé dans la régulation de la respiration et l’apnée post-crise. La recherche a montré que les crises qui se propagent à l’amygdale peuvent provoquer une apnée pendant et après les crises (Harmata et al., 2023).
La stimulation d’une région spécifique de l’amygdale peut également induire une apnée prolongée qui persiste après la fin de la stimulation (Harmata et al., 2023). Cela suggère que l’amygdale joue un rôle essentiel dans les problèmes respiratoires liés aux crises.
Détournement de l’amygdale
L’amygdale peut être stimulée lorsqu’elle est confrontée à une menace perçue. Dans une situation menaçante, l’amygdale envoie des informations à d’autres parties du cerveau pour préparer le corps à faire face à la situation ou à la fuir.
Cette réaction de lutte ou de fuite est déclenchée par des émotions de peur, d’anxiété, d’agression et de colère. Il est bénéfique que l’amygdale fonctionne correctement afin d’agir de manière appropriée dans des situations menaçantes ou stressantes.
Cependant, il arrive que l’amygdale agisse trop fortement, ce qui entraîne un détournement de l’amygdale. En règle générale, dans une situation de stress, les lobes frontaux prennent le dessus sur l’amygdale pour s’assurer que nous réagissons de manière rationnelle.
Mais si la situation de stress provoque de forts sentiments d’anxiété, de colère, d’agression ou de peur, il peut en résulter des comportements illogiques et irrationnels de réaction excessive.
En somme, l’amygdale prend le dessus sur les lobes frontaux pour détourner le contrôle de la réponse au stress.
Qu’arrive-t-il si l’amygdale est endommagée ?
En cas de dommages ou de différences dans la structure et le fonctionnement de l’amygdale, une personne peut présenter un ou plusieurs des symptômes suivants :
- Des difficultés à former des souvenirs, en particulier des souvenirs émotionnels, en raison de la connexion entre l’amygdale et l’hippocampe.
- La réaction de peur hyperactive ou l’hypervigilance conduit à interpréter de nombreuses situations comme des menaces et à perdre le contrôle des réponses physiques.
- La sensibilité émotionnelle.
- Sentiment d’anxiété en cas d’hyperactivité de l’amygdale ou sentiment d’anxiété faible ou nul en cas de sous-activité de l’amygdale.
- Agression excessive en cas d’hyperactivité de l’amygdale.
- Sentiment d’irritabilité excessive en cas d’hyperactivité de l’amygdale.
- Déficits de reconnaissance des émotions (en particulier de la peur) si l’amygdale est endommagée ou sous-active.
Patient SM
Un cas célèbre d’une personne dont l’amygdale a été endommagée dans les deux hémisphères est celui du patient SM. Cette dernière ne présentait aucun déficit moteur, sensoriel ou cognitif visible et était capable d’identifier une série d’expressions faciales.
Cependant, la seule expression faciale qu’elle ne pouvait pas identifier était celle de la peur. Elle pouvait également dessiner toutes les expressions faciales, mais ne pouvait pas dessiner une expression de peur et affirmait ne pas savoir à quoi ressemblerait un visage de peur.
Réaction de peur altérée
Si l’amygdale est endommagée ou ne fonctionne pas pleinement, cela peut nuire à l’acquisition et à l’expression de l’apprentissage de la peur. Cela signifie qu’ils sont moins susceptibles de développer des phobies et moins susceptibles d’être des personnes anxieuses ; cependant, ils peuvent ne pas avoir une aversion naturelle pour le risque, ce qui peut donc nuire à leur capacité à prendre des décisions sûres.
Gestion d’une amygdale endommagée
Bien qu’il n’existe aucun moyen de traiter directement une amygdale endommagée, les approches psychothérapeutiques peuvent aider à gérer certains des symptômes qui en résultent.
La thérapie cognitivo-comportementale se concentre sur l’identification des schémas de pensée et de comportement inadaptés et sur l’apprentissage de nouvelles stratégies d’adaptation. Cela peut contribuer à réduire l’anxiété, la dépression et la dysrégulation émotionnelle.
La thérapie d’exposition expose lentement une personne à des stimuli redoutés dans un environnement sûr afin de l’aider à surmonter ses phobies ou ses réactions excessives.
La formation aux compétences sociales améliore les capacités de communication et de relation affectées par les lésions de l’amygdale.
Les techniques de régulation des émotions enseignent comment surveiller les réactions émotionnelles et utiliser des stratégies telles que la pleine conscience ou la relaxation pour garder le contrôle.
FAQs
Où se trouve l’amygdale ?
L’amygdale est une structure en forme d’amande située dans le lobe temporal du cerveau.
Hippocampe vs amygdale : quelle est la différence ?
L’hippocampe et l’amygdale sont des structures voisines situées dans le lobe temporal qui jouent des rôles différents dans la mémoire et les émotions.
Alors que l’hippocampe stocke les souvenirs factuels, l’amygdale détermine leur valeur émotionnelle. Ensemble, ils permettent aux souvenirs de contenir à la fois des détails contextuels (hippocampe) et des associations émotionnelles (amygdale).
Comment l’amygdale traite-t-elle la peur ?
Lorsque nous percevons une menace potentielle, des informations sensorielles sont envoyées à l’amygdale. L’amygdale agit comme une sentinelle émotionnelle, évaluant les stimuli pour y déceler des signes de danger.
Si une menace est détectée, l’amygdale déclenche la réaction de lutte ou de fuite par le biais de connexions avec l’hypothalamus et le tronc cérébral. Elle signale également à l’hippocampe de stocker les souvenirs émotionnels liés à l’événement effrayant.
Par le biais de ces voies, l’amygdale suscite des réactions de peur immédiates et encode les souvenirs de peur afin que nous puissions reconnaître et répondre à des menaces similaires à l’avenir.
Références
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Lecture complémentaire
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