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Théorie de l’attachement : comment notre besoin d’être aimé est ancré dans notre cerveau ?

3 minutes de lecture
Théorie de l'attachement - comment notre besoin d'être aimé est ancré dans notre cerveau

Sommaire

    Sommaire

    L’un des besoins humains les plus fondamentaux est celui de se sentir aimé et en sécurité. Dans ce sens, la théorie de l’attachement, développée par le psychologue John Bowlby dans les années 1950, a joué un rôle primordial.

    En effet, elle a eu un impact profond sur notre compréhension de l’importance des relations émotionnelles dans le développement humain.

    Selon cette théorie, les expériences précoces de l’enfant avec ses figures d’attachement – généralement les parents – ont une influence déterminante sur la façon dont il va percevoir les relations dans sa vie future.

    Dans cet article, nous allons explorer les principes de base de la théorie de l’attachement et son impact sur notre vie.

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    Qu’est-ce que la théorie de l’attachement ?

    La théorie de l’attachement fait référence à la théorie évolutionniste et psychologique du psychanalyste britannique John Bowlby. Elle explique comment les êtres humains forment des modèles d’attachement.

    La théorie de Bowlby analyse la relation entre les jeunes enfants et leurs principaux fournisseurs de soins.

    Cet attachement précoce (mais fondamental), favorise le développement de la personnalité et permet de prédire comment les gens considèrent les autres. Soit en tant que figures d’attachement ou personnes avec lesquelles ils peuvent établir un lien affectif.

    Une personne qui a développé un attachement sécurisant, peut établir des relations saines avec des partenaires romantiques tout au long de sa vie.

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    La théorie de l’attachement dans la petite enfance

    Dans les années 1960 et 1970, les travaux de John Bowlby et d’autres théoriciens de l’attachement, ont permis d’introduire les concepts de base dans le développement de la petite enfance. Notamment, l’interaction sociale et l’attachement de l’enfant.

    À l’époque, ce fut Mary Ainsworth ; psychologue américano-canadienne, qui donna les conclusions de cette étude.

    L’attachement du nourrisson

    Au cours de sa première année de vie, l’enfant identifie la seule personne autorisée à prendre soin de lui. C’est avec cette personne qui tissera son tout premier lien d’attachement.

    À cet effet, et toujours dans le sens de la satisfaction de ses besoins vitaux, il aura l’une des trois relations suivantes avec cette personne :

    • Un attachement sécurisant (dans lequel les besoins vitaux de l’enfant sont satisfaits).
    • L’attachement évitant (dans lequel l’enfant évite la personne qui s’occupe de lui en raison d’un manque de confiance).
    • Et l’attachement anxieux (dans lequel l’enfant craint d’être abandonné en raison d’un lien de parenté incohérent).

    La situation étrange

    Ainsworth a développé le laboratoire The Strange Situation pour étudier les systèmes comportementaux dans le développement de l’enfant.

    Dans cette procédure, les psychologues observent le comportement d’un enfant (âgé de neuf à trente mois) dans deux cas. Lorsque la personne qui s’occupe de lui parle avec un ami et lorsqu’elle le laisse ostensiblement avec cet ami puis revient vers lui.

    Ce processus se répète plusieurs fois pour évaluer dans quelle mesure l’enfant comprend son besoin d’attachement sécurisant.

    Le développement humain

    Le temps que les enfants passent avec leurs parents et la qualité de ce temps sont essentiels pour la psychologie du développement et la capacité à construire des relations sécurisées.

    Si la principale figure d’attachement a abandonné l’enfant ou ne lui a pas créé un refuge sûr, l’enfant risque de grandir en ayant peur de l’inconnu et en étant plus insécure.

    L’établissement d’un attachement sécurisant à un jeune âge est essentiel au développement émotionnel et à une santé mentale positive.

    La théorie de l’attachement dans les relations amoureuses

    Les relations amoureuses nécessitent une intimité émotionnelle entre des personnes sécurisées. La validation et l’encouragement circulent facilement entre les partenaires d’une relation saine et intime.

    Les personnes ayant un attachement sécurisant sont confiantes, indépendantes et généreuses dans leur disponibilité émotionnelle.

    Un manque de confiance ou de disponibilité émotionnelle entre les partenaires peut signifier un style d’attachement insécurisant. Cependant, le changement est possible pour les personnes ayant un style d’attachement évitant.

    Pour aider, la psychothérapie et la psychiatrie permettent de raviver les liens d’attachement faibles. Tout comme les interventions dans les relations amoureuses et sociales où la dépendance est toxique.

    Théorie de l’attachement : Les 4 styles d’attachement à l’âge adulte

    Le développement précoce conduira à différents styles d’attachement à l’âge adulte. Les théoriciens ont appliqué la recherche sur l’attachement aux relations étroites chez les adultes.

    Voici quelques exemples de relations d’attachement qu’on observe chez les plus grands.

    1. L’attachement ambivalent

    Les personnes souffrant d’anxiété liée à la sécurité de l’attachement, également connu sous le nom d’attachement ambivalent ou anxieux-évitant, ont un besoin excessif.

    Elles n’ont pas l’estime de soi nécessaire pour se faire pleinement confiance ou faire confiance à leur partenaire.

    L’un des symptômes des troubles de l’attachement est l’anxiété de séparation et une inquiétude constante.

    2. L’attachement indifférent-évitant

    Les personnes présentant ce type d’attachement évitent la vulnérabilité émotionnelle et considèrent la proximité comme une forme de faiblesse.

    Ce sont des personnes qui ne comptent pas sur les autres, mais attendent plutôt que les autres comptent sur elles. Ce qui finit par créer un déséquilibre dans la relation.

    3. L’attachement désorganisé

    Également connu sous le nom d’attachement désorienté ou craintif-évitant, l’attachement désorganisé peut décrire des partenaires ayant des difficultés à réguler leurs émotions et se sentant indignes d’affection.

    Les personnes ayant subi un traumatisme intense, souvent des abus sexuels ou physiques durant l’enfance, peuvent présenter un attachement désorganisé. Dans son cours sur la résilience, Boris Cyrulnik vous donne ses clés pour surmonter les états traumatiques et renaître de ses souffres.

    Une thérapie et des liens sociaux solides peuvent les aider à avoir une plus grande confiance en eux et en autrui.

    4. L’attachement sécurisant

    Un système d’attachement sécurisant est le fondement de relations adultes saines. Dans les styles d’attachement sécurisant, les partenaires répondent aux besoins émotionnels des autres sans manipulation ni abus.

    Ils dépendent émotionnellement l’un de l’autre tout en conservant des différences et des intérêts individuels. Cet équilibre permet de soutenir une relation significative.

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