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Quelles sont les réactions du cerveau face au stress ?

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Quelles sont les réactions du cerveau face au stress ?

Sommaire

    Sommaire

    Lorsque vous êtes confronté à des événements traumatisants ou à des déclencheurs inconfortables, il est fréquent que vous vous mettiez en mode de survie. Chaque personne peut réagir à ces circonstances de manière unique, mais les réactions de lutte, de fuite, d’immobilisation et d’évanouissement sont de loin les plus courantes. Apprenez en plus sur les réactions intuitives de votre cerveau face à des menaces réelles ou perçues.

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    Que signifient les termes : combattre, fuir, s’immobiliser ou s’effrayer ?

    Les termes combat, fuite, gel et fauve représentent les réactions traumatiques les plus courantes aux incidents de forte anxiété ou de stress. Certaines personnes se battent ou deviennent agressives, tandis que d’autres fuient la scène.

    Dans le même ordre d’idées, certains peuvent avoir l’impression de ne pas pouvoir s’extraire de la situation (se figer), tandis que d’autres tenteront de flatter l’agresseur ou de lui plaire pour s’échapper (s’effacer).

    Chacune de ces réactions peut être utile dans des scénarios appropriés, mais elles peuvent aussi se dérégler. En effet, les personnes souffrant de troubles anxieux sont souvent confrontées à des versions exacerbées, erronées, voire débilitantes de ces réactions de stress aigu.

    Par exemple, une personne souffrant d’un syndrome de stress post-traumatique (SSPT) complexe, peut utiliser l’une de ces techniques en réponse à des scénarios non menaçants. Car, un déclencheur connexe rappelle une période traumatisante.

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    Qu’est-ce que la réaction de lutte ?

    Pour certaines personnes, une situation menaçante est l’occasion d’affronter leurs peurs avec colère et agressivité. Lorsque votre tension artérielle augmente et que votre rythme cardiaque s’accélère, vous pouvez devenir plus argumentatif, cruel ou même violent pour vous défendre.

    Dans une situation réellement menaçante, cela peut s’avérer utile. Cependant, dans de nombreuses autres circonstances, la réaction de lutte fait plus de mal que de bien à toutes les personnes impliquées.

    Qu’est-ce que la réaction de fuite ?

    Lorsque vous passez en mode fuite, vous cherchez à quitter les circonstances menaçantes aussi vite que possible. Cela devient problématique quand votre expérience des traumatismes passés commence à colorer votre réalité actuelle de manière inexacte.

    Par exemple, vous avez peut-être vécu un conflit malsain lorsque vous étiez plus jeune, ce qui vous a poussé à vous retirer et à fuir la situation. En vieillissant, ce même comportement peut vous empêcher de gérer les conflits de manière saine et compréhensive avec vos proches.

    Qu’est-ce que la réaction d’immobilisation ?

    Bien que les réactions de lutte ou de fuite soient peut-être les plus courantes, il est tout à fait normal de se figer. Vous pouvez faire l’expérience de la dissociation ou du détachement lorsque vous vous trouvez dans l’incapacité d’agir pour vous défendre ou de fuir la situation.

    Parfois, le gel vous permet de gagner suffisamment de temps pour vous battre ou fuir. Dans d’autres cas, il peut vous exposer à un risque plus important.

    Qu’est-ce que la réaction de fauve ?

    Certaines personnes réagissent à des personnes menaçantes en cherchant à plaire aux autres. Elles peuvent tenter de flatter ou de calmer la personne qui les menace, voire de détendre l’atmosphère par un humour dépréciatif.

    Les personnes qui ont grandi avec des parents narcissiques se rabattent souvent sur la réaction de flatterie parce qu’elle s’est avérée très utile pour naviguer dans leur propre éducation problématique.

    Pourquoi les réactions de lutte, de fuite, d’immobilisation ou de fauve se produisent-elles ?

    Ces réactions au stress peuvent vous aider à rester en vie lorsqu’elles fonctionnent bien. Cependant, elles peuvent aussi réduire votre qualité de vie lorsqu’elles se produisent au mauvais moment ou de manière excessive.

    Voici quelques-unes des raisons pour lesquelles elles se produisent :

    Processus biologiques

    Votre cerveau et votre système nerveux autonome ont évolué afin de vous maintenir en vie dans des situations menaçantes. Face à une menace réelle ou perçue, l’amygdale envoie une réponse de peur à l’hypothalamus.

    Lorsque vous vous mettez en mode de défense, vos glandes surrénales pompent l’adrénaline et le cortisol dans votre corps, ce qui vous amène à combattre, à fuir, à vous figer ou à vous effrayer.

    Mécanismes d’adaptation préférés

    Certaines personnes peuvent développer un ensemble de stratégies d’adaptation qu’elles préfèrent. Les facteurs génétiques et le conditionnement peuvent être à l’origine de ce qui vous pousse à combattre, à fuir, à vous figer ou à vous effrayer.

    Néanmoins, vous développerez également une préférence personnelle pour ce qui fonctionne pour vous au fil des ans, à un niveau subjectif. L’auto-évaluation vous aidera à déterminer si vos réactions aux facteurs de stress vous aident ou vous nuisent.

    Conditionnement préalable

    Les traumatismes passés influencent le comportement actuel. Par exemple, si vous avez été très maltraité pendant votre enfance, vous continuerez à réagir au stress de la manière la plus efficace possible pour échapper à cette douleur ou la soulager.

    Cela peut parfois vous conduire à développer des relations malsaines ou codépendantes à l’âge adulte.

    Exemples de réactions de lutte, de fuite, d’immobilisation ou d’évanouissement

    Imaginez que vous êtes dans un bar bondé et qu’une personne agressive s’approche de vous. Il est clair qu’elle veut se battre. Si vous discutez ou vous engagez immédiatement, votre réaction de lutte s’est activée.

    En revanche, si vous vous dirigez immédiatement vers la sortie, vous êtes plus enclin à fuir dans les situations dangereuses.

    Si vous vous figez pendant le conflit, vous pouvez vous sentir incapable de bouger ou même de dire quoi que ce soit en réponse à l’agresseur. Se prosterner reviendrait à essayer de se sortir de la situation par la parole.

    Comment gérer les réactions de lutte, de fuite, d’immobilisation et d’évanouissement ?

    Les réactions de lutte, de fuite, d’immobilisation et d’évanouissement peuvent être utiles ou nuisibles à votre bien-être général.

    Gardez ces conseils à l’esprit afin de pouvoir les gérer avec sagesse et clarté :

    Pratiquez la pleine conscience

    Lorsque le système nerveux sympathique se met en marche, il peut être facile de laisser ses émotions prendre le dessus. La pleine conscience vous permet de prendre une pause et de déterminer si ces réactions reflètent la réalité ou si elles vous causent un stress excessif.

    Reconnaissez quand elles vous servent

    Ces instincts de survie peuvent vous aider à répondre à vos propres besoins ou vous amener à les négliger. Faites le point sur la façon dont ces réactions vous affectent.

    Repensez aux moments où elles se sont déclenchées et demandez-vous si elles reflétaient le véritable niveau de menace de la situation.

    Ce type d’auto-évaluation vous aidera à distinguer les situations où ces réactions sont utiles de celles où elles sont contre-productives.

    Consultez un professionnel

    Envisagez de consulter un thérapeute agréé ou un professionnel de la santé mentale si vous avez l’impression que l’une de ces réactions fait des ravages dans votre vie. Il est possible que vous souffriez d’un trouble anxieux. Dans ce cas, il est possible que vous vous battiez, que vous fuyiez, que vous vous congeliez ou que vous fassiez la gueule bien plus souvent qu’il ne le faudrait en réalité.

    À retenir :

    En conclusion, les réponses du cerveau aux situations stressantes peuvent prendre différentes formes, allant de la réaction de combat ou de fuite à l’inhibition. Le système nerveux autonome, les hormones de stress telles que le cortisol et les neurotransmetteurs comme la noradrénaline sont impliqués dans ces réponses.

    Le stress aigu peut être adaptatif, mais un stress chronique peut entraîner des conséquences néfastes pour la vie de l’organisme, telles que des maladies chroniques. La gestion du stress est donc essentielle pour éviter une désadaptation conduisant à une pathologie.

    Il est aussi important de comprendre les mécanismes biologiques impliqués dans ces réponses pour mieux gérer le stress et prévenir le stress chronique. Des recherches futures dans ce domaine pourraient aider à développer des stratégies plus efficaces pour faire face aux situations stressantes de la vie.

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