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La différence entre l’empathie et la sympathie

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La différence entre l’empathie et la sympathie

Sommaire

    Sommaire

    La sympathie et l’empathie sont deux émotions étroitement liées mais distinctes. La sympathie consiste à éprouver de la peine ou de la pitié pour quelqu’un, tandis que l’empathie consiste à comprendre et à partager les sentiments d’une personne. La sympathie est davantage une expression externe de l’émotion, tandis que l’empathie est une réponse émotionnelle interne.

    Simplement dit, la sympathie est un sentiment pour quelqu’un, tandis que l’empathie est un sentiment avec quelqu’un. Comprendre la différence entre ces deux émotions peut nous aider à communiquer et à nous rapprocher des autres à un niveau plus profond.

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    Définitions

    Les mots sympathie, empathie, et compassion sont des termes étroitement liés qui sont souvent utilisés de manière interchangeable.

    Ils sont cependant différents. Les définitions de ces termes illustrent souvent différents aspects de l’expérience intersubjective.

    • La sympathie est une émotion ressentie en réaction à quelque chose qui arrive aux autres. Lorsque quelqu’un comprend ce que vit une autre personne et éprouve de la peine ou de la pitié à son égard, il s’agit de sympathie.
    • L’empathie est la capacité de ressentir et de voir intimement la souffrance d’une autre personne, non seulement en comprenant ce qu’elle vit, mais aussi en étant capable de se mettre à sa place. Lorsqu’elle exprime de l’empathie, une personne peut faire appel à son expérience personnelle pour comprendre la souffrance d’une autre personne.
    • La compassion signifie « souffrir ensemble », ce qui est une expression de bienveillance et de chaleur. Une personne qui exprime de la compassion reconnaît la douleur d’une autre personne et est motivée pour l’aider.
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    Quelle est la différence entre l’empathie et la sympathie ?

    Alors que la sympathie et l’empathie sont souvent utilisées de manière interchangeable, il existe des différences cruciales qui conduisent à des résultats différents.

    L’émotion est la principale différence

    Si la sympathie signifie que quelqu’un comprend la souffrance d’autrui, elle est plus cognitive et maintient une certaine distance entre la personne qui souffre et celle qui l’écoute.

    Etre capable de souligner signifie être capable d’éprouver les sentiments d’une autre personne. Cela nécessite une composante émotionnelle qui consiste à ressentir réellement ce que l’autre personne ressent.

    Différence dans les niveaux de compréhension

    Une autre différence entre l’empathie et la sympathie réside dans le désir de comprendre l’expérience d’une personne qui souffre, et pas nécessairement dans la volonté d’arrêter sa souffrance.

    L’empathie est la capacité de comprendre les émotions d’une autre personne. En revanche, la sympathie est souvent utilisée lorsqu’une personne ne s’identifie pas nécessairement aux circonstances dans lesquelles une autre personne souffre ou ne les comprend pas entièrement.

    La sympathie n’est pas synonyme de compréhension, car l’auditeur peut détourner son attention de la personne en détresse pour se concentrer sur lui-même.

    La relation compte

    En matière d’empathie et de sympathie, il y a souvent une différence dans la relation entre celui qui écoute et celui qui souffre.

    Dans certains contextes, par exemple lorsqu’un collègue ou un patron souffre d’une perte, la sympathie peut être plus appropriée pour maintenir une dynamique sociale particulière lorsqu’il n’y a pas de lien intime.

    Cependant, si un ami de longue date subit une perte, l’envoi d’une carte ou de fleurs peut s’avérer inadéquat. L’empathie est généralement plus attendue lorsque la relation entre la personne souffrante et l’auditeur est étroite et solide.

    La sympathie entraîne la déconnexion

    Selon la psychologue sociale Brené Brown, l’empathie est considérée comme un facteur de connexion, tandis que la sympathie est considérée comme un facteur de déconnexion.

    Ainsi, alors que l’empathie rapproche les gens et permet de tisser des liens solides, la sympathie peut créer un fossé entre les gens.

    Des déclarations sympathiques telles que « Je suis désolé que vous vous sentiez comme ça » ou « Cela aurait pu être pire » peuvent être perçues comme condescendantes.

    De même, des déclarations telles que « Je me sens mal pour toi » peuvent être perçues comme de la pitié, ce qui peut donner à la personne qui souffre le sentiment de ne pas être soutenue.


    Comment la sympathie et l’empathie sont-elles liées à la compassion ?

    On pense que l’empathie et la sympathie peuvent être des sensations et des expressions ouvertes de la compassion.

    Cela repose sur la condition que l’empathie et la sympathie proviennent d’un lieu de sincérité.

    La compassion et l’empathie sont alimentées par la compréhension des émotions d’un autre être humain. Elles s’accompagnent toutes deux d’un désir et d’une capacité à se connecter à quelqu’un d’autre et à ressentir sa douleur.

    La compassion, qui découle d’une empathie sincère, peut résulter du partage d’expériences de souffrance similaires avec une autre personne.

    De même, la compassion, qui découle de la sympathie, peut être tout aussi utile. Par exemple, une personne peut faire des recherches et donc être bien informée sur les types d’abus dont les gens peuvent être victimes.

    La compassion va souvent plus loin, car une personne reconnaît la douleur d’une autre personne et est motivée pour l’aider, même si elle ne peut pas s’identifier à cette douleur à un niveau personnel.

    Il est utile de pouvoir étendre les émotions au-delà de l’expérience personnelle d’un individu, car cette compassion permet aux êtres humains d’être motivés pour réduire la douleur qu’ils n’ont pas personnellement ressentie.

    La promotion active de la compassion peut permettre à une personne qui écoute dans une situation donnée d’être une force de changement dans beaucoup d’autres. Les personnes compatissantes peuvent avoir un impact social et déclencher un activisme au service d’une cause qui leur tient à cœur.

    Types d’empathie

    On pense que l’empathie comporte trois volets qu’il convient d’accroître pour devenir un meilleur auditeur empathique. Il s’agit de l’empathie cognitive, de l’empathie émotionnelle et de l’action empathique.

    L’empathie cognitive

    C’est la partie de l’empathie consacrée à la réflexion et un bon point de départ pour devenir un meilleur auditeur empathique. Toutefois, si cette partie est utilisée sans les deux autres parties de l’empathie, elle risque de ne devenir que de la sympathie.

    Empathie émotionnelle

    Il s’agit de la partie émotionnelle de l’empathie. Dans le cas de l’empathie émotionnelle, l’individu se tient aux côtés de la personne qui souffre et se sent en détresse avec elle. Il ne s’agit pas d’un sentiment extérieur ou séparé de la personne, mais d’un sentiment partagé avec elle.

    Action empathique

    C’est souvent la partie la plus difficile à cultiver pour de nombreuses personnes. L’action empathique consiste souvent à rester assis en silence et à ne rien faire. De nombreuses personnes se contentent d’offrir à quelqu’un des conseils, des solutions ou une diversion pour soulager sa souffrance, alors que l’empathie est tout le contraire.

    Agir sur l’empathie en offrant une présence empathique à quelqu’un est l’une des actions les plus puissantes qui soient.

    Comment accroître l’empathie pour être un auditeur empathique

    Voici quelques autres conseils pour cultiver l’empathie:

    Écouter activement

    Lorsqu’une personne écoute activement, elle ne se contente pas d’écouter les mots qui sont prononcés.

    Elle prête une attention particulière à ce que dit l’autre personne, perçoit les sentiments exprimés par l’interlocuteur et est attentive aux signaux non verbaux.

    Écoutez patiemment au lieu de vous concentrer sur la réponse à donner. Lorsque la personne a fini de parler, prenez le temps d’assimiler les informations avant de répondre.

    Comprendre ce dont l’autre personne a besoin

    Résistez à l’envie de tirer des conclusions sur les besoins d’une personne lorsqu’elle vous dit ce qu’elle vit.

    Utilisez votre capacité d’écoute pour comprendre ce dont la personne a besoin, mais si ce n’est pas clair, il vaut mieux demander à l’autre personne ce dont elle a besoin plutôt que de lui apporter le mauvais type de soutien.

    Répéter à quelqu’un ce que l’on a entendu est un bon moyen de découvrir ce dont la personne a besoin.

    Par exemple, le fait de dire : « Ce que j’entends, c’est que vous ne vous sentez pas valorisé lorsque X se produit, c’est bien ça ? » peut permettre de déterminer ce dont l’autre personne a besoin.

    Prioriser l’intelligence émotionnelle

    Les personnes qui ont une intelligence émotionnelle élevée ont tendance à être plus conscientes d’elles-mêmes, sont mieux à même de se gérer, sont conscientes des signaux sociaux et sont plus à même de gérer les relations.

    S’entraîner à être plus intelligent sur le plan émotionnel peut donc aller de pair avec une écoute empathique.

    Ce qu’il ne faut pas faire

    • Évitez de poser des questions directes, d’argumenter sur ce qui est dit et de contester des faits. Cela ne peut que créer une barrière entre l’auditeur et la personne qui souffre. Concentrez-vous plutôt sur ce qui est dit et sur ce que ressent la personne qui parle
    • Ne donnez pas vos propres jugements et opinions, sauf si la personne qui parle vous les a demandés. Laissez-les de côté et concentrez-vous sur le point de vue de l’autre personne. L’auditeur n’a pas besoin d’être d’accord avec tout ce que dit l’autre personne. Il s’agit plutôt de faire savoir à l’interlocuteur que l’on s’intéresse à lui et qu’il est important.
    • Ne craignez pas le silence dans la conversation. Parfois, tout ce dont une personne a besoin, c’est de se sentir entendue et de savoir que l’autre personne est là pour l’écouter. L’interlocuteur peut être en train de réfléchir à ce qu’il va dire ou avoir besoin de quelques instants de silence pour faire le point sur ses émotions.

    Questions fréquemment posées

    Quel est le plus fort : la sympathie ou l’empathie ?

    La sympathie consiste essentiellement à dire à quelqu’un : « Je sais ce que tu ressens », alors que l’empathie consiste à dire : « Je ressens ce que tu ressens ».

    L’empathie est plus profonde et plus intense que la sympathie. Il s’agit de reconnaître les sentiments d’une personne, de l’imager sincèrement et d’essayer de ressentir ce que c’est que d’être dans sa situation.

    Pouvez-vous être empathique sans être sympathique ?

    L’empathie est la capacité à ressentir les émotions d’une autre personne, alors que la sympathie signifie ressentir et/ou montrer une réaction telle que la tristesse ou la pitié.

    De la même manière que la sympathie peut exister sans empathie, il est possible de comprendre les émotions d’une autre personne sans être sympathique. Par exemple, une personne narcissique peut être capable de percevoir ce que les autres ressentent, mais n’a pas la sympathie nécessaire pour se soucier d’une autre personne.

    L’empathie est-elle la même chose que l’altruisme ?

    Ces deux termes sont des émotions apparentées ; c’est pourquoi beaucoup ont tendance à les considérer comme la même chose. Cependant, une personne altruiste peut se préoccuper de manière désintéressée du bien-être d’autrui.

    C’est l’émotion charitable qui consiste à aider les autres sans rien attendre en retour. L’empathie, quant à elle, est la capacité à comprendre les émotions d’autrui et à les partager.

    L’empathie et l’altruisme sont liés car ils déclenchent tous deux des actes de générosité de la part d’une personne envers une autre. L’empathie peut également être la raison pour laquelle une personne est altruiste.

    Qu’est-ce qu’un empathe sombre ?

    Tous les empathes n’ont pas de bonnes intentions. Un empathe sombre est très sensible aux émotions des autres, mais il utilise ses capacités empathiques comme une arme.

    Un empathe sombre sait comment se connecter à une autre personne, mais il peut utiliser ses connaissances pour manipuler ou profiter d’une autre personne.

    Un empathe sombre peut donner un faux sentiment de confiance aux autres lorsqu’ils apprennent à les connaître, car il peut présenter son empathie sous un jour positif. Cela peut amener les autres à avoir une haute opinion d’eux puisqu’ils font clairement preuve d’empathie.

    Cela rend les choses plus dangereuses par la suite lorsque l’empathe sombre utilise son empathie pour manipuler les autres à des fins personnelles, mais cela peut ne pas être reconnu jusqu’à ce que d’autres personnes soient blessées.

    Peut-on avoir de la compassion sans empathie ?

    La compassion n’est pas la même chose que l’empathie, bien que les concepts soient liés. L’empathie désigne plus généralement la capacité à adopter le point de vue et à ressentir les émotions d’une autre personne, tandis que la compassion se manifeste lorsque ces sentiments et ces pensées incluent le désir d’aider.

    Il est possible de faire preuve de gentillesse et de compassion pour des raisons pratiques sans éprouver de réelle empathie pour la souffrance d’autrui. Quelqu’un peut avoir le désir d’aider les personnes dans le besoin sans pour autant éprouver des émotions plus profondes et comprendre la souffrance qu’elles endurent.

    Quel est le plus important : l’empathie ou la compassion ?

    L’empathie et la compassion sont nécessaires dans la vie de tous les jours, en particulier dans les relations avec les autres. Sans elles, il peut être difficile d’entretenir des relations saines.

    L’empathie et la compassion peuvent aider les gens à faire preuve de gentillesse et d’amour envers les personnes qui leur sont chères, ce qui contribue à renforcer les relations.

    Comme indiqué précédemment, les empathes sombres et les narcissiques peuvent utiliser l’empathie pour manipuler les autres. L’empathie peut s’avérer dangereuse en soi lorsqu’il s’agit de leadership.

    En temps de crise, un dirigeant qui n’est qu’empathique peut comprendre la souffrance des autres, mais cela ne signifie pas qu’il fera quelque chose pour y remédier. En revanche, un dirigeant compatissant peut favoriser un changement positif et unifier les gens.

    Références

    Breyer, T. (2020). Empathie, sympathie et compassion. In The Routledge handbook of phenomenology of emotion (pp. 429-440). Routledge.

    Brown, B., Davis, K., Stephenson, A., & Francis-Sears, A. (2013). Brené Brown on empathy.

    Heym, N., Kibowski, F., Bloxsom, C. A., Blanchard, A., Harper, A., Wallace, L., Firth, J. & Sumich, A. (2021). The Dark Empath : Caractérisation des traits sombres en présence d’empathie. Personnalité et différences individuelles, 169, 110172.

    Jeffrey, D. (2016). Empathie, sympathie et compassion dans les soins de santé : Y a-t-il un problème ? Y a-t-il une différence ? Est-ce important ? Journal of the Royal Society of Medicine, 109(12), 446-452.

    Salem, R. (2003). L’écoute empathique. Au-delà de l’intraitabilité.

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    Christophe André
    Enseigne la gestion des émotions
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