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Effet de position sérielle (Glanzer & Cunitz, 1966)

2 minutes de lecture

Sommaire

    Sommaire

    Les études sur l’effet de position sérielle et sur les patients souffrant de lésions cérébrales constituent l’une des preuves les plus solides du modèle à magasins multiples (Atkinson et Shiffrin, 1968).

    L’effet de position sérielle est la tendance à mieux se souvenir des premiers et derniers éléments d’une série que de ceux qui se trouvent au milieu. Il s’agit d’une forme de biais cognitif dont on pense qu’il est dû à la façon dont l’information est traitée et stockée dans la mémoire.

    La tendance à se souvenir des premiers mots est appelée effet de primauté ; la tendance à se souvenir des mots plus tardifs est appelée effet de récurrence.

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    Murdock (1962)

    Procédure

    Murdock a présenté aux participants des listes de 10 à 40 mots, un mot à la fois, à un rythme d’un mot par seconde. Une fois la liste terminée, les participants devaient rappeler le plus grand nombre de mots possible dans n’importe quel ordre.

    Résultats

    Il a constaté que la probabilité de rappeler un mot dépendait de sa position dans la liste (sa position sérielle).

    Les mots présentés soit en début de liste (effet de primauté), soit en fin de liste (effet de récence) étaient plus souvent rappelés, mais ceux qui se trouvaient au milieu étaient plus souvent oubliés.

    serial position effect

    L’amélioration du rappel des mots en début de liste est appelée effet de primauté ; celle des mots en fin de liste, effet de récence. Cet effet de récence existe même lorsque la liste est allongée à 40 mots.

    Conclusion

    Murdock a suggéré que les mots en début de liste étaient mis en mémoire à long terme (effet de primauté) parce que la personne a le temps de répéter chaque mot acoustiquement.

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    Glanzer et Cunitz (1966)

    Procédure

    La procédure de l’étude de Glanzer et Cunitz (1966) était la suivante:

    1. Les participants ont été assignés au hasard à l’un des deux groupes : rappel immédiat ou rappel différé.
    2. On a présenté aux deux groupes une liste de 12 mots monosyllabiques, un mot à la fois, à un rythme d’un mot par seconde.
    3. On a demandé au groupe de rappel immédiat de rappeler les mots dès que la liste était terminée.
    4. On a demandé au groupe de rappel différé de compter à rebours par trois pendant 30 secondes (technique de Brown-Peterson) avant de lui demander de rappeler les mots.
    5. On a demandé aux participants de rappeler les mots dans l’ordre qu’ils souhaitaient.

    Les chercheurs ont enregistré le nombre de mots dont chaque participant s’est souvenu correctement.

    Résultats

    Les résultats ont montré que le groupe à rappel immédiat s’est souvenu de beaucoup plus de mots au début et à la fin de la liste que de mots au milieu. C’est ce qu’on appelle les effets de primauté et de récence, respectivement.

    Le groupe de rappel différé a également montré un effet de primauté, mais l’effet de récence a disparu.

    Cela suggère que l’effet de récence est dû au fait que les mots se trouvent encore dans la mémoire à court terme au moment du rappel, tandis que l’effet de primauté est dû au fait que les mots sont transférés dans la mémoire à long terme.

    serialposition

    Conclusion

    Les mots à la fin de la liste ne sont mémorisés que s’ils sont rappelés en premier et testés immédiatement. Le fait de retarder le rappel de 30 secondes a empêché l’effet de récence.

    L’étude a des implications importantes pour comprendre le fonctionnement de la mémoire et développer des stratégies pour améliorer la mémoire.

    Par exemple, si vous essayez de vous souvenir d’une liste d’éléments, il est utile de répéter les éléments au début et à la fin de la liste plus souvent. En outre, si vous avez un délai entre l’apprentissage et le rappel des éléments, il est utile de les répéter pendant ce délai.

    Références

    Atkinson, R. C., & Shiffrin, R. M. (1968). Chapitre : La mémoire humaine : A proposed system and its control processes. In Spence, K. W., & Spence, J. T. The psychology of learning and motivation (Volume 2). New York : Academic Press. pp. 89-195.

    Glanzer, M., & Cunitz, A. R. (1966). Deux mécanismes de stockage dans le rappel libre. Journal of Verbal Learning and Verbal behavior, 5(4), 351-360.

    Murdock, B. B. (1962). The serial position effect of free recall. Journal of Experimental Psychology, 64(5), 482-488.

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