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Ce qui peut déclencher une crise même si vous ne souffrez pas d’épilepsie

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Sommaire

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    Une crise d’épilepsie ne signifie pas nécessairement que vous êtes épileptique. Une crise d’épilepsie est une attaque soudaine de l’activité cérébrale qui dure généralement quelques secondes ou minutes.1 Elle peut provoquer des spasmes musculaires (convulsions), ainsi que de la confusion, une perte de conscience et d’autres symptômes.

    L’épilepsie est un groupe de troubles cérébraux qui entraînent des crises. Vous pouvez être diagnostiqué épileptique après avoir eu au moins deux crises non provoquées à 24 heures d’intervalle. Cela signifie que les crises n’ont pas été déclenchées par quoi que ce soit.2

    Mais il est également possible d’avoir des crises sans être épileptique. Les crises peuvent être moins fréquentes. Par exemple, certaines personnes peuvent n’avoir qu’une seule crise au cours de leur vie.2 Dans d’autres cas, il peut y avoir un facteur connu qui a provoqué la crise. En général, certains facteurs de santé peuvent déclencher une crise. Il s’agit notamment de l’excès de stress, de l’hypoglycémie, du manque de sommeil et des effets secondaires des médicaments.1,2

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    Déclencheurs de crises

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    Environ 1 personne sur 10 fera une crise d’épilepsie au cours de sa vie.3 Les crises d’épilepsie surviennent souvent après une lésion cérébrale, une tumeur cérébrale ou un accident vasculaire cérébral (blocage, éclatement ou fuite de vaisseaux sanguins cérébraux).2 Voici d’autres facteurs de santé qui peuvent provoquer des crises d’épilepsie.

    Manque de sommeil

    Dormir suffisamment est essentiel pour votre santé. Il aide votre cerveau à traiter les souvenirs et les choses que vous avez apprises. Mais certaines personnes peuvent avoir des crises qui perturbent leur sommeil. Une crise nocturne peut être le signe d’un trouble du sommeil ou d’une épilepsie.4 Si vous souffrez d’épilepsie, il est probable que vous souffriez également d’un trouble du sommeil.2

    Mais le manque de sommeil peut-il provoquer une crise d’épilepsie ? Si le manque de sommeil n’est pas la seule cause d’une crise, les experts savent que le sommeil et les crises sont liés : Tout comme les crises peuvent interrompre le sommeil, un manque fréquent de sommeil peut déclencher une crise ou l’aggraver.4

    Stress

    Le stress peut déclencher des crises d’épilepsie, sans que l’on sache exactement pourquoi. Les experts savent toutefois que l’hippocampe – une partie du cerveau impliquée dans l’apprentissage et la mémoire – est sensible au stress et aide à le gérer. Le stress est lié à une augmentation de l’activité cérébrale dans cette région, ce qui pourrait déclencher une crise. Pour les personnes épileptiques, le stress est l’un des déclencheurs de crise les plus courants.5

    Le stress peut également entraîner des crises non épileptiques (SNE). Ces crises peuvent résulter d’une détresse psychologique, d’un traumatisme mental ou de certaines affections cérébrales, telles que narcolepsie (un trouble du sommeil) ou le syndrome de Gilles de la Tourette (un trouble caractérisé par des mouvements et des sons soudains et répétés).2

    Le stress peut également entraîner des crises non épileptiques (SNE)

    Environ 5 à 20 % des personnes atteintes d’épilepsie peuvent souffrir d’un syndrome de stress post-traumatique. Contrairement aux crises d’épilepsie, les SNE affectent le cerveau différemment et ne peuvent pas être traités par des médicaments anticonvulsivants. En revanche, ils peuvent être gérés par une thérapie et une réduction du stress.2

    Hypoglycémie

    L’hypoglycémie, c’est-à-dire un taux de sucre trop bas dans le sang, peut provoquer des changements dans l’activité cérébrale et entraîner des crises d’épilepsie. Elle peut également provoquer des accidents vasculaires cérébraux, qui sont liés aux crises d’épilepsie.2

    Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine d’une hypoglycémie. Par exemple, les personnes atteintes de diabète qui prennent de l’insuline peuvent présenter une hypoglycémie, en particulier après avoir fait de l’exercice. Chez les personnes non diabétiques, l’hypoglycémie peut être due à la consommation d’alcool, à des carences hormonales, à des infections graves menaçant le pronostic vital (septicémie) ou à une insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique grave

    Coup de chaleur

    Une trop grande exposition au soleil et une chaleur extrême peuvent provoquer un coup de chaleur. La température habituelle du corps, qui est d’environ 98 degrés Fahrenheit, grimpe à plus de 106 degrés F en 15 minutes. Cette surchauffe peut également affecter le cerveau. Par exemple, les symptômes d’un coup de chaleur comprennent des crises d’épilepsie, des troubles de l’élocution, de la confusion et une perte de conscience. Le coup de chaleur est une affection potentiellement mortelle et nécessite une attention médicale immédiate

    Sevrage alcoolique

    La consommation régulière et à long terme d’alcool peut conduire à l’accoutumance et à la dépendance. L’arrêt soudain de la consommation d’alcool peut provoquer des symptômes de sevrage, tels que l’anxiété, la dépression, la nervosité et la fatigue. Ces symptômes apparaissent généralement dans les 24 à 72 heures suivant l’arrêt de la consommation d’alcool et peuvent durer quelques jours ou quelques semaines.8

    Les cas graves de sevrage alcoolique peuvent évoluer vers un état de delirium tremens, qui peut entraîner des crises, de l’agitation, des hallucinations et une confusion grave. Cela peut nécessiter un traitement à l’hôpital ou dans un établissement de soins spécialisés.8

    Forte fièvre

    En général, le risque de récidive de crises fébriles est faible. Mais certains facteurs peuvent augmenter le risque d’avoir plus d’une crise fébrile. Il s’agit notamment d’antécédents familiaux d’épilepsie, de lésions cérébrales ou nerveuses antérieures ou d’antécédents médicaux de crises prolongées.2

    Effets secondaires des médicaments

    Les crises d’épilepsie peuvent être un effet secondaire grave de certains médicaments et de l’intoxication médicamenteuse. Des chercheurs ont constaté que 9 % des status epilepticus – crises d’épilepsie potentiellement mortelles qui durent plus de cinq minutes – peuvent être liées à des médicaments ou à une intoxication.2,9

    Plusieurs substances légales et illégales peuvent provoquer des crises d’épilepsie. Les plus fréquemment signalées sont :9

    • Antidépresseurs
    • Stimulants, tels que la cocaïne et la méthamphétamine
    • Diphénhydramine, un médicament contre les allergies
    • Tramadol, un analgésique
    • Isoniazid, un antibiotique

    Avant de prendre un médicament, assurez-vous d’en comprendre les risques potentiels et soyez attentif aux symptômes. Consultez un médecin si vous ressentez des effets secondaires graves.

    Traumatisme crânien

    Une lésion cérébrale traumatique (TCC) peut survenir lorsqu’une blessure physique endommage les tissus du cerveau. Il peut s’agir d’un traumatisme crânien causé par une chute, une activité sportive ou un accident de voiture. Une concussion peut être un type léger de TBI.10

    Les traumatismes crâniens peuvent entraîner des crises d’épilepsie, des maux de tête, une perte de conscience, une confusion, des troubles de la parole et de la mémoire, des changements d’humeur et d’autres symptômes. Les traumatismes crâniens nécessitent généralement une prise en charge médicale immédiate, en particulier dans les 24 heures suivant la blessure. Les cas graves peuvent entraîner une incapacité permanente ou être potentiellement mortels.10

    Des crises d’épilepsie peuvent survenir au cours de la première semaine suivant un traumatisme crânien. Cela peut conduire au développement ultérieur d’un type d’épilepsie connu sous le nom d’épilepsie post-traumatique. Mais certaines personnes peuvent également développer des crises post-traumatiques plus isolées après un traumatisme crânien.11

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    Quand consulter un professionnel de la santé

    Bien que les symptômes des crises d’épilepsie, comme les convulsions et la perte de conscience, puissent être très alarmants, toutes les crises d’épilepsie ne constituent pas une urgence médicale. Cependant, il est essentiel d’obtenir une aide d’urgence si vous ou quelqu’un que vous voyez présentez des symptômes de crise :3

    • Une première crise
    • Des difficultés à respirer ou à reprendre conscience
    • Une crise de plus de cinq minutes
    • Une deuxième crise peu après la première
    • Une blessure due à la crise
    • La crise survient dans l’eau
    • Une crise en même temps qu’un diabète, une maladie cardiaque ou une grossesse

    Si vous êtes préoccupé par ces symptômes et que vous les ressentez, parlez-en à votre médecin. Si vous connaissez quelqu’un qui a des crises d’épilepsie, renseignez-vous sur les mesures d’urgence à prendre en cas de crise.

    Récapitulation

    Les crises sont des poussées d’activité cérébrale qui provoquent des convulsions et d’autres symptômes involontaires. Elles sont un signe d’épilepsie et peuvent souvent survenir après un accident vasculaire cérébral. Cependant, les crises peuvent également survenir chez des personnes qui ne sont pas épileptiques. Le manque de sommeil, le stress, les médicaments et le sevrage alcoolique sont d’autres facteurs susceptibles de déclencher une crise.2

    Si vous pensez être atteint d’épilepsie ou si vous avez des crises, consultez un professionnel de la santé pour obtenir un diagnostic, un traitement et des méthodes de prévention. Plus tôt vous agirez, mieux vous vous porterez.

    Sources

    1. Centres de contrôle et de prévention des maladies. Frequently asked questions about epilepsy.
    2. National Institute of Neurological Disorders and Stroke. Les épilepsies et les crises : l’espoir par la recherche.
    3. Centres de contrôle et de prévention des maladies. Les premiers secours en cas de crise.
    4. Gibbon FM, Maccormac E, Gringras P. Sommeil et épilepsie : des compagnons de lit malheureux. Arch Dis Child. 2019;104(2):189-192. doi:10.1136/archdischild-2017-313421
    5. Gunn BG, Baram TZ. Stress et crises : espace, temps et circuits hippocampiques. Trends Neurosci. 2017;40(11):667-679. doi:10.1016/j.tins.2017.08.004
    6. MedlinePlus. Glycémie basse.
    7. Institut national pour la santé et la sécurité au travail. Stress thermique : maladies liées à la chaleur.
    8. MedlinePlus. Suppression de l’alcool.
    9. Chen HY, Albertson TE, Olson KR. Traitement des crises induites par les médicaments. Br J Clin Pharmacol. 2016;81(3):412-419. doi:10.1111/bcp.12720
    10. National Institute of Neurological Disorders and Stroke (Institut national des troubles neurologiques et des accidents vasculaires cérébraux). Lésions cérébrales traumatiques : l’espoir par la recherche.
    11. Fordington S, Manford M. A review of seizures and epilepsy following traumatic brain injury. J Neurol. 2020;267(10):3105-3111. doi:10.1007/s00415-020-09926-w

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