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Peut-on dormir avec des enfants en bas âge ? Sécurité, avantages et inconvénients

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Sommaire

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    Les tout-petits sont des créatures déroutantes. À la lumière du jour, ce sont des abeilles très occupées, que rien n’arrête dans leur quête de découverte, de jeu et d’affirmation de leur indépendance. Mais leur attitude insolente et leur besoin incessant d’activité cèdent la place aux doux câlins et à l’affection des yeux lourds une fois que l’heure du coucher arrive.

    S’il en avait la possibilité, un bambin fatigué dormirait à côté de ses parents tous les soirs. Et qui pourrait résister à ces petits corps chauds ?

    Le co-sleeping consiste pour les parents à partager le lit de leur enfant pendant tout ou partie de la nuit. Cela ne convient pas à toutes les familles, mais celles qui choisissent de roupiller avec un tout-petit blotti dans un creux de bras savent que les ronflements doux s’accompagnent de coups de coude accidentels.

    Le couchage en commun comporte son lot d’avantages et d’inconvénients, ainsi que des risques potentiels. Il ne s’agit donc pas d’une décision à prendre à la légère – et il faut espérer que vous ne serez pas obligé de la prendre à 3 heures du matin.

    Vous envisagez d’adopter le concept du lit familial ? Voici tout ce que vous devez savoir sur le co-dodo avec un tout-petit.

    Est-ce sécuritaire de co-dormir avec votre tout-petit ?

    Dès l’âge d’un an, le co-sleeping est généralement considéré comme sûr. En fait, plus l’enfant grandit, moins il y a de risques, car il est plus facilement capable de bouger, de se retourner et de se libérer de la contrainte.

    Le co-sleeping avec un nourrisson de moins de 12 mois, en revanche, est potentiellement dangereux. Les bébés peuvent ne pas être en mesure de s’extraire d’une literie lourde ou du corps d’un adulte, ce qui augmente le risque de piégeage, d’étouffement et de mort subite du nourrisson (MSN).

    L’American Academy of Pediatrics (AAP) prend fermement position contre le co-sleeping avec des enfants de moins de 1 an. L’AAP does recommande toutefois le partage de la chambre pendant les six premiers mois de la vie de l’enfant, car cette pratique sûre peut réduire considérablement le risque de mort subite du nourrisson.

    Cela vous a aidé ?

    Quel que soit l’âge de l’enfant, il y a des situations où le co-sleeping est déconseillé et dangereux. Un parent doit éviter de dormir avec son enfant s’il a bu de l’alcool ou pris des médicaments qui peuvent nuire à sa capacité de remuer.

    Il existe peu de recherches sur les effets à long terme du co-sleeping avec les tout-petits. Une étude de 2017 a analysé 944 familles à faible revenu et a initialement constaté que les tout-petits qui partageaient leur lit avec leurs parents subissaient un impact négatif en termes de comportement social et de capacités cognitives. </Cependant, une fois les variables socio-économiques éliminées, les chercheurs ont déterminé que c’étaient les circonstances de la vie plutôt que le co-sleeping qui étaient à l’origine de ces conséquences sociales et cognitives.

    Pourquoi dormiriez-vous avec votre tout-petit ?

    Si l’absence de chambres séparées peut être une cause évidente de co-sleeping, il existe plusieurs autres raisons pour lesquelles les familles peuvent choisir de partager un lit.

    Certaines familles ont un désir de proximité, tandis que d’autres sont motivées par la commodité. De nombreux parents se retrouvent aux prises avec des problèmes à l’heure du coucher et ont recours au co-sleeping pour sauver leur santé mentale.

    Le co-dodo est un obstacle pour certains et une option gratifiante pour d’autres. Vous devez trouver ce qui vous convient, que ce soit dormir dans un lit géant tous ensemble, faire co-dormir un parent avec un tout-petit ou s’en tenir à des lits séparés et à des chambres respectives.

    Le co-dormir avec des tout-petits présente-t-il des avantages ?

    Le co-dormir n’est peut-être pas considéré comme la norme aux États-Unis, mais ailleurs dans le monde, il s’agit d’une pratique courante et encouragée. De nombreuses cultures apprécient l’aspect pratique et l’unité physique du partage d’un lit.

    Lorsque l’on y réfléchit, dormir à côté d’un être cher semble tout à fait naturel et inné pour la plupart des êtres humains. Ce n’est pas quelque chose que nous avons besoin de faire dans la solitude ou l’intimité, et les jeunes enfants peuvent aspirer au confort des bras d’un parent pendant les longues heures de la nuit.

    Le co-sleeping présente également d’autres avantages :

    L’attachement

    Vérification de la réalité : Les jours sont longs, mais les années sont courtes, et ces doux câlins sont éphémères. En grandissant, les enfants revendiquent leur indépendance et veulent plus d’espace physique. Le co-sleeping pendant que les enfants sont en bas âge vous permet de profiter au maximum de cette période. </De plus, les parents qui ont des horaires de travail inhabituels et qui ne peuvent pas être présents à toute heure peuvent choisir de dormir ensemble pour passer plus de temps précieux avec leurs enfants en pleine croissance.

    Dans tous les cas, le co-sleeping peut vous aider à tisser des liens plus profonds et donner à votre enfant un sentiment de sécurité. De plus, vous avez l’occasion de voir sa poitrine se soulever et s’abaisser et de voir ses paupières battre.

    L’allaitement

    Le co-dodo peut aider les parents qui allaitent à nourrir plus facilement leur bébé au milieu de la nuit ou aux petites heures du matin. Grâce à la proximité, cette activité peut se dérouler dans le calme et la sérénité, ce qui favorise un sentiment de détente reposante. Le co-sleeping peut même encourager l’allaitement prolongé.

    Si le partage traditionnel du lit n’est pas conseillé pour les nourrissons, vous pouvez trouver d’autres moyens créatifs de favoriser l’allaitement nocturne. Le partage de la chambre peut s’avérer utile ; vous pouvez essayer une cochambre à coucher qui se tire sur le côté de votre lit ou vous procurer un berceau traditionnel qui permet à bébé de rester à portée de main en toute sécurité.

    Moins de stress à l’heure du coucher

    Certains tout-petits ont un sérieux cas de FOMO (peur de manquer) à l’heure du coucher. Ils ne veulent pas être relégués dans leur propre chambre et séparés de la proximité réconfortante de leurs parents.

    En tant qu’adulte disposant d’un temps limité, vous pouvez avoir d’autres idées sur la façon dont vous voulez passer vos heures de soirée. Cela peut conduire à une guerre des volontés et, attention, votre tout-petit risque de gagner.

    Le conflit sur le sommeil peut être épuisant, surtout au milieu de la nuit, et de nombreux parents préfèrent maintenir la paix plutôt que de passer des heures en négociations hostiles avec un tout-petit colérique.

    Le partage du lit peut réduire le temps, l’énergie et les efforts nécessaires pour emmener un petit à Snoozeville. Comme pour toutes les décisions parentales, il faut savoir choisir ses batailles.

    Le partage du lit avec les tout-petits présente-t-il des inconvénients ?

    Si le partage du lit est une bénédiction pour certains, d’autres parents considèrent qu’il s’agit d’une habitude malheureuse qu’ils ont prise plutôt que d’un choix qu’ils ont activement fait.

    Vous pouvez vous sentir exaspéré lorsqu’un tout-petit qui a commencé à dormir dans son propre lit entre dans votre chambre à une heure du matin. Que ce soit en raison de cauchemars récurrents, d’une régression du sommeil ou d’une simple habitude, ces perturbations peuvent nuire à la capacité de chacun à dormir.

    Même si vous décidez consciemment de dormir ensemble, il est important de comprendre que cela comporte quelques inconvénients potentiels.

    Un sommeil de mauvaise qualité

    Aussi mignon que cela puisse paraître, le co-sleeping peut également être très perturbant. Il suffit de dire que si les tout-petits ont l’air angélique dans leur sommeil, leurs petits membres aiment s’agiter dans tous les sens, et votre qualité de sommeil peut souffrir de cette véritable danse des rêves.

    Une étude de 2015 a révélé que les mères de nourrissons co-sleepers signalaient plus de réveils nocturnes et un sommeil de moins bonne qualité que leurs homologues ayant des nourrissons dormant seuls. Si vous avez déjà observé les acrobaties d’un tout-petit, vous pouvez deviner qu’il n’est pas facile d’essayer de roupiller pendant tout ce temps.

    Conséquences mentales

    Le manque de sommeil et le bien-être vont de pair. Les parents sont notoirement privés de repos et de temps d’arrêt ; de nombreuses mères et de nombreux pères ont besoin d’un espace mental et physique pour réinitialiser et rafraîchir leur corps et leur esprit avant le début d’une autre matinée mouvementée.

    Une étude de 2018 a révélé que les mères qui dormaient ensemble avec des enfants en bas âge qui se réveillaient constamment ou se déplaçaient de manière perturbatrice perdaient en moyenne 51 minutes de sommeil par nuit et présentaient des niveaux plus élevés d’anxiété, de stress et de dépression.

    L’absence de temps libre pour les enfants

    Le fait de partager un lit en famille peut limiter votre capacité à passer du temps de qualité en tête-à-tête avec votre partenaire. Vous ne pourrez peut-être pas rattraper le temps perdu après une longue journée, vous blottir contre quelqu’un ou regarder un film ensemble.

    Et le sexe au coucher est, bien sûr, également hors de question lorsque vous avez un bambin coincé entre vous et votre moitié (bien que de nombreux parents trouvent des moyens créatifs pour résoudre ce problème).

    Même sans vous préoccuper de la façon dont le co-sleeping affecte votre relation avec votre partenaire, vous pouvez simplement désirer un peu de temps pendant lequel vous pouvez vous reposer et vous ressourcer sans avoir le sentiment d’être touché et d’être en service. Il n’y a rien de mal à avoir besoin d’un peu de temps qui ne vise pas à répondre aux besoins de quelqu’un d’autre.

    Le co-sleeping ne devrait pas se faire au détriment de votre relation ou de vos besoins personnels, il peut donc être utile de vous assurer que vous et votre partenaire êtes sur la même longueur d’onde si et quand vous décidez de partager un lit avec votre tout-petit.

    Préoccupations liées au jugement social

    En tant que parents, nous nous sentons souvent obligés de nous conformer aux normes et aux attentes de la société. Choisir de co-dormir avec un tout-petit peut sembler être le « mauvais » choix, surtout selon les normes occidentales.

    De nombreux parents ont l’impression qu’ils seront jugés ou perçus comme des ratés s’ils laissent leurs enfants dormir dans leur lit pendant tout ou partie de la nuit, même s’il s’agit d’une décision qu’ils ont prise de leur plein gré et avec bonheur.

    Comment arrêter de co-dormir avec les tout-petits ?

    Le co-sleeping est un choix valable. Cependant, si vous souhaitez reprendre possession de votre matelas et renforcer votre indépendance, il est peut-être temps de faire la grande transition. Ce ne sera pas facile, mais, avec quelques étapes, vous pouvez passer du co-dodo au sommeil en solo. Voici quelques conseils pour faciliter le processus :

    Essayer le partage de chambre

    Les tout-petits veulent savoir qu’un parent est près d’eux la nuit, surtout s’ils ont l’habitude de dormir ensemble. Ce changement n’a pas besoin d’être tout ou rien. Si vous êtes ouvert à un juste milieu, envisagez le partage de la chambre. </Vous pouvez ajouter un berceau, un petit matelas ou un autre espace de sommeil séparé dans votre chambre à coucher. Vous pouvez reprendre votre espace personnel, tout en assurant votre présence réconfortante.

    Transition graduelle

    Il s’agit d’un marathon et non d’un sprint, alors soyez patient dans le processus. La transition doit se faire progressivement. Commencez donc par installer votre tout-petit dans sa propre chambre ou dans son propre lit, en sachant qu’il se peut qu’il trouve le chemin de votre chambre au milieu de la nuit. </N’hésitez pas à le raccompagner dans sa chambre lorsque cela se produit. Faites preuve de gentillesse et rassurez-le verbalement. Ne lâchez rien et n’abandonnez pas. Avec le temps, le changement s’installera.

    Mettez l’accent sur une routine positive à l’heure du coucher

    L’heure du coucher peut être l’occasion d’une dispute instantanée. Au lieu d’affronter un enfant de trois ans inflexible, essayez de faire de votre routine du coucher une expérience positive et agréable.

    Lisez des histoires, chantez des chansons, organisez un rituel de 10 câlins et baisers, puis dites-lui bonne nuit. Il y aura peut-être des pleurs et des supplications, mais l’enfant saura à quoi s’attendre et finira par accepter cette nouvelle normalité.

    Collaborez avec un professionnel

    Si vous ne savez plus où donner de la tête, envisagez de demander de l’aide. Votre pédiatre peut vous aider à élaborer un plan de sommeil pour votre tout-petit.

    Les consultants ou les accompagnateurs en sommeil peuvent également être d’une grande aide. Ils ont tout vu, tout entendu et ont une connaissance approfondie des routines, des habitudes et des perturbations.

    Parfois, vous avez besoin d’un avis extérieur et d’une légère impulsion pour parvenir à la situation de sommeil dont vous rêvez.

    Takeaway

    Si le co-sleeping convient à votre famille, allez-y et embrassez-le comme un tout-petit qui se blottit contre sa maman. Si cela crée du stress ou vous fait perdre de précieuses heures de sommeil, repensez votre situation et récupérez votre espace. Le sommeil est sacré, alors profitez des câlins ou de la solitude – c’est à vous de jouer.

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