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Comment parler de santé mentale à vos enfants

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Sommaire

    Sommaire

    La santé mentale est un sujet difficile à aborder, quel que soit l’âge. Pour nos jeunes, il est encore plus difficile d’en parler.

    Des hormones en ébullition, un cerveau en développement, beaucoup de stigmatisation et d’informations erronées se conjuguent pour faire de la santé mentale une équation difficile à résoudre. Ne laissez pas ces difficultés vous décourager de parler de santé mentale avec vos enfants. Cette conversation est plus que jamais nécessaire.

    Les effets de la pandémie de COVID-19 n’ont été faciles pour personne. Cependant, les enfants ont subi d’immenses pertes pendant cette période. La perte de leur routine quotidienne, de leur vie sociale et de leurs activités de plein air a inévitablement nui à leur santé mentale, les exposant à un risque accru de développer des troubles psychiatriques à l’avenir.

    Si ce constat peut paraître sombre, nous tenons à vous assurer qu’il y a de l’espoir. L’évolution de la santé mentale des jeunes fait qu’une discussion honnête sur leur bien-être est plus essentielle que jamais. Lisez ce qui suit pour savoir comment vous pouvez parler de santé mentale avec vos enfants.

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    Confronter les préjugés intériorisés et la stigmatisation

    La première étape, et la plus importante, pour parler de santé mentale à vos enfants est de vérifier les préjugés et la stigmatisation que vous avez peut-être intériorisés. Une bonne façon de le faire est de vous poser les questions suivantes :

    • Est-ce que vous avez des opinions négatives sur certains problèmes de santé mentale ?
    • Que pensez-vous de votre propre santé mentale ?
    • Avez-vous déjà eu recours à des soins de santé mentale ? Si oui, comment s’est déroulée cette expérience pour vous ?
    • Avez-vous des craintes liées à la santé mentale ? Si oui, d’où pensez-vous qu’elles viennent ?
    Ces questions vous donnent l’occasion de mieux vous connaître. Plus vous vous sentirez à l’aise pour parler de santé mentale, plus il vous sera facile d’en parler avec vos enfants
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    Modeler la vulnérabilité

    Laissez votre enfant voir comment vous gérez vos émotions. Il n’y a pas de mal à lui faire savoir que vous êtes contrarié par une journée difficile ou que vous êtes triste à cause d’une expérience amicale.

    Restez conscient de vos limites parentales – la dernière chose que vous souhaitez, c’est que votre enfant ait l’impression qu’il doit s’occuper de votre santé mentale.

    Un bon moyen de maintenir cette limite est de toujours parler de la façon dont vous prenez soin de vos émotions, que ce soit en suivant une thérapie, en faisant une promenade ou en appelant un ami.

    Créez une zone zen

    L’aménagement d’une zone zen, également appelée coin douillet ou station de relaxation, dans votre maison est un excellent moyen d’entamer une conversation sur la santé mentale avec les jeunes enfants.

    Qu’est-ce qu’une zone zen ?

    Bien que les recherches sur cette intervention soient minimes, de nombreuses informations anecdotiques sur Internet suggèrent son efficacité.

    Le concept de zone zen repose sur l’idée qu’au lieu de discipliner sévèrement nos enfants lorsqu’ils agissent mal, nous pouvons leur donner l’espace nécessaire pour s’autoréguler et discuter avec eux lorsqu’ils se sont calmés.

    Impliquez votre enfant dans la création d’une zone zen

    La zone zen peut être aussi grande ou aussi petite que vous le souhaitez, mais l’essentiel est d’impliquer votre enfant dans le processus de création. Cela permet de cultiver un sentiment de connexion et offre un point d’entrée dans la conversation sur la santé mentale.

    Demandez à votre enfant quels objets sensoriels l’aideraient à se calmer lorsqu’ils sont activés – pensez à une balle anti-stress, une couverture douce, un fidget spinner, un slinky ou une liste d’activités de pleine conscience.

    L’avantage de créer une zone zen est qu’elle convient à tous les âges. Si la zone est créée pour des enfants de moins de 10 ans, pensez à accrocher un tableau des sentiments. Il s’agit d’un tableau qui illustre différents sentiments à l’aide de différentes images, de sorte que votre enfant peut simplement pointer du doigt une image pour vous faire savoir ce qu’il ressent.

    Soyez direct

    Rien ne vaut l’instinct d’un parent. Si vous avez l’impression que quelque chose ne va pas, parlez-en directement à votre enfant pour assurer sa sécurité.

    Les traitements de la santé mentale ont progressé et offrent de nombreuses possibilités de soulagement. Si vous avez l’impression que votre enfant est déprimé, qu’il a des pensées suicidaires ou qu’il adopte un comportement à risque, n’évitez pas le sujet de peur d’aggraver la situation.

    Rencontrez-les là où ils se trouvent

    Si vous avez un adolescent chez vous, vous savez à quel point les médias sociaux sont importants pour les jeunes d’aujourd’hui. Il peut être facile de considérer les médias sociaux comme une entité négative dans leur vie, qui crée une culture de la comparaison et de fausses attentes.

    Bien que cela puisse être vrai, il est important de rencontrer votre enfant là où il se trouve. Prenez le temps de vous renseigner sur les personnes qu’il suit sur sa plateforme de médias sociaux préférée – il peut s’agir de ses amis, mais aussi de personnalités publiques.

    Demandez-leur ce qui les attire chez les personnes qu’ils suivent, quel contenu ils aiment et ce qu’ils pensent retirer des médias sociaux. Au cours de cette conversation, vous apprendrez peut-être qu’ils aiment un musicien qui parle franchement de santé mentale ou qu’ils vénèrent un influenceur qui promeut les régimes amaigrissants. Quoi que vous découvriez, vous pouvez maintenant l’utiliser comme une ouverture pour poursuivre la conversation sur le bien-être mental.

    La recherche suggère que la collaboration avec vos enfants sur la consommation saine et sécuritaire des médias sociaux est un excellent moyen de promouvoir la santé mentale tout en restant en phase avec l’époque dans laquelle nous vivons.

    En outre, le fait de s’intéresser aux choses que votre enfant aime, même si elles vous semblent hors de portée, peut renforcer la confiance et la proximité.

    Faire-des-soins-de-soi-un-mode-de-vie

    Les soins de soi sont un mode de vie

    Faisons de ce dernier conseil une affaire de famille. Faites de la prise en charge de soi un mode de vie dans votre foyer. Normalisez la méditation, faites des promenades en famille et cultivez un environnement où il n’y a pas de danger à parler des sentiments difficiles qui surgissent.

    Pensez à créer des rituels de soins personnels avec chacun de vos enfants. Vous pouvez par exemple vous faire faire les ongles avec votre enfant et lui accorder toute votre attention en vérifiant ce qu’il ressent. Peut-être allez-vous faire du sport avec votre enfant et déjeunez ensuite avec lui pour discuter des derniers événements.

    Quoi qu’il en soit, faire en sorte que cela paraisse aussi normal que possible garantira que les conversations sur l’autogestion de la santé et la santé mentale deviendront un événement régulier

    Un mot de MentorShow

    Il est naturel d’avoir peur de la santé mentale de votre enfant et vous n’avez pas à supporter cette peur seul. Envisagez de chercher du soutien auprès d’un professionnel de la santé mentale en qui vous avez confiance. Vous pouvez également vous adresser à une communauté de parents pour vous sentir mieux soutenu. Enfin, n’oubliez pas qu’en voulant même aborder le sujet de la santé mentale avec vos enfants, vous faites déjà plus qu’un excellent travail.

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