La submécanophobie, la peur des objets artificiels partiellement ou totalement immergés, tels que les voitures, comprend de nombreux sous-types possibles et est liée à une variété de peurs fondamentales entourant les étendues d’eau.
CHAPITRES
TogglePeurs liées à la submécanophobie
Plusieurs des peurs suivantes peuvent entrer en jeu lorsqu’une personne souffre d’une peur des objets immergés.
Peur de l’inconnu
La peur de l’inconnu dans un environnement est une réaction primitive qui a probablement bien servi nos ancêtres. Aujourd’hui encore, il convient d’être prudent à proximité des plans d’eau, qui peuvent contenir des dangers immergés, des rejets industriels et d’autres dangers.
Ces problèmes peuvent être atténués par ceux qui les connaissent. La connaissance d’un lac, d’un ruisseau, d’une rivière ou d’un océan particulier peut réduire considérablement les risques.
Pour les personnes qui ne connaissent pas un plan d’eau, le fait de savoir que des risques inconnus peuvent se cacher sous la surface peut suffire à déclencher une peur existante de l’inconnu.
Même les animaux qui ne sont normalement pas prédateurs peuvent attaquer s’ils se sentent menacés. Les attaques d’humains dans l’eau sont relativement rares. Cependant, elles sont suffisamment fréquentes (ou peut-être plus connues, grâce aux médias sociaux) pour que de nombreuses personnes se sentent nerveuses.
Les personnes souffrant d’une phobie spécifique des animaux, comme la peur des requins ou des serpents, peuvent n’avoir peur que de se rendre dans certains plans d’eau où ces animaux sont connus pour résider.
Peur des germes
La mysophobie, ou peur des microbes, est une phobie courante associée à la peur des objets immergés. Certaines masses d’eau contiennent en effet des sources potentielles de danger, qu’il s’agisse de toxines, de bactéries ou de parasites.
Bien qu’il soit important de pratiquer une bonne hygiène et d’éviter les sources courantes de contamination, les personnes atteintes de mysophobie ont tendance à pousser les précautions normales à l’extrême. Les plans d’eau inconnus, dans lesquels les risques sont inconnus, peuvent facilement déclencher une réaction de peur.
Peur des dangers
Les accidents aquatiques, y compris les noyades, sont relativement fréquents. Les courants de retour, les rapides, les troncs et les rochers peuvent être difficiles ou impossibles à voir depuis la surface de l’eau, ce qui peut représenter un danger lorsque vous nagez ou que vous êtes sur un bateau.
Les personnes qui ont peur de prendre des risques peuvent être particulièrement enclines à éviter les situations qu’elles considèrent comme potentiellement dangereuses et à pousser cette attitude à l’extrême.
La peur des bateaux
La peur des bateaux est très personnalisée. Certaines personnes ont peur de n’importe quel bateau ou embarcation, tandis que d’autres ne craignent que les navires massifs à plusieurs ponts. Cela peut être lié à la peur de l’inconnu ou à une peur plus générale des grands objets.
Pour de nombreuses personnes souffrant de cette peur, les sous-marins sont le principal élément déclencheur de la sous-mécanophobie.
Faire face à la submécanophobie
Pour de nombreuses personnes, la peur des objets immergés n’entraîne que peu de difficultés dans les activités de la vie quotidienne, ce qui fait qu’il est difficile de diagnostiquer cette peur comme une phobie. Si vous ne travaillez pas dans l’eau ou à proximité, vous pouvez peut-être gérer votre peur en vous asseyant au bord de la rivière plutôt qu’en allant vous baigner, ou en réservant les cabines des bateaux de croisière sur un pont plus élevé.
Le traitement de la peur des objets immergés tels que les voitures passe généralement par la découverte et le traitement des peurs sous-jacentes. Un thérapeute peut travailler avec vous pour élaborer un plan de traitement individualisé répondant à vos besoins spécifiques, qui peut inclure une thérapie cognitivo-comportementale, une thérapie d’exposition et/ou une thérapie par la réalité virtuelle.
La peur de l’eau ou aquaphobie