Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Web-conférence gratuite avec Anne Tuffigo dans

00
heures
00
minutes
00
secondes

Théorie humaniste de Carl Rogers et contribution à la psychologie

11 minutes de lecture

Sommaire

    Sommaire

    Carl Rogers (1902-1987) était un psychologue humaniste surtout connu pour ses vues sur la relation thérapeutique et ses théories sur la personnalité et la réalisation de soi.

    Rogers (1959) pensait que pour qu’une personne « grandisse », elle avait besoin d’un environnement qui lui apporte l’authenticité (ouverture et divulgation de soi), l’acceptation (être considéré avec un regard positif inconditionnel) et l’empathie (être écouté et compris).

    Sans ces qualités, les relations et les personnalités saines ne se développeront pas comme elles le devraient, tout comme un arbre ne poussera pas sans soleil et sans eau.

    Rogers croyait que chaque personne pouvait atteindre ses objectifs, ses souhaits et ses désirs dans la vie. Lorsque, ou plutôt s’ils y parviennent, ils se réalisent. C’est l’une des contributions les plus importantes de Carl Rogers à la psychologie, et pour qu’une personne atteigne son potentiel, un certain nombre de facteurs doivent être satisfaits.Qu’est-ce que l’humanisme? La psychologie humaniste est une perspective qui met l’accent sur la personne dans son ensemble et sur le caractère unique de chaque individu. La psychologie humaniste part des hypothèses existentielles selon lesquelles les gens ont un libre arbitre et sont motivés pour réaliser leur potentiel et s’épanouir.

    Apprenez des meilleurs mentors

    Thérapie centrée sur la personne

    Rogers a mis au point la thérapie centrée sur le client (rebaptisée plus tard « centrée sur la personne »), une thérapie non directive, permettant aux clients de s’occuper de ce qu’ils considèrent comme important, à leur propre rythme.

    Cette méthode consiste à éliminer les obstacles afin que le client puisse aller de l’avant, le libérant ainsi pour une croissance et un développement normaux. En utilisant des techniques non directives, Rogers a aidé les gens à prendre leurs responsabilités.

    Il pensait que l’expérience d’être compris et apprécié nous donne la liberté de grandir, alors que la pathologie provient généralement de la tentative de gagner le regard positif des autres plutôt que de suivre une « boussole intérieure ».

    Rogers enregistrait ses séances thérapeutiques, analysait leurs transcriptions et examinait les facteurs liés aux résultats de la thérapie. Il a été le premier à enregistrer et à publier des cas complets de psychothérapie.

    Rogers a révolutionné le cours de la thérapie. Il a adopté le point de vue, alors radical, selon lequel il pourrait être plus bénéfique pour le client de diriger les séances de thérapie plutôt que le thérapeute ; comme il le dit, « le client sait ce qui fait mal, quelles directions prendre, quels problèmes sont cruciaux, quelles expériences ont été enfouies » (Rogers, 1961).

    Excellent
    4.8 out of 5
    Programme confiance en soi : formation éligible au CPF. Coaching individuel et collectif.

    Le développement de la personnalité

    La notion de soi ou de concept de soi est au cœur de la théorie de la personnalité de Rogers. Il s’agit de « l’ensemble organisé et cohérent de perceptions et de croyances à propos de soi-même »

    Le concept de soi de Carl Rogers est un thème central de sa théorie humaniste de la psychologie. Il englobe l’image de soi d’un individu (la façon dont il se perçoit), l’estime de soi (la valeur qu’il s’accorde) et le moi idéal (la personne qu’il aspire à être).

    Le moi est le terme humaniste qui désigne ce que nous sommes vraiment en tant que personne. Le soi est notre personnalité intérieure et peut être assimilé à l’âme ou à la psyché de Freud. Le moi est influencé par les expériences qu’une personne a vécues dans sa vie et par les interprétations qu’elle a faites de ces expériences. </Selon Rogers (1959), nous voulons ressentir, vivre et nous comporter d’une manière qui corresponde à l’image que nous avons de nous-mêmes et qui reflète ce que nous aimerions être, c’est-à-dire notre moi idéal. Plus notre image de soi et notre moi idéal sont proches l’un de l’autre, plus nous sommes cohérents ou congruents et plus notre sentiment de valeur personnelle est élevé.

    Les divergences entre l’image de soi et la réalité peuvent provoquer une incongruence, entraînant une tension psychologique et de l’anxiété. On dit d’une personne qu’elle se trouve dans un état d’incongruence si une partie de la totalité de son expérience est inacceptable pour elle et est niée ou déformée dans l’image qu’elle a d’elle-même.

    L’approche humaniste affirme que le soi est composé de concepts qui nous sont propres. Le concept de soi comprend trois composantes:

    Valeur de soi

    La valeur de soi (ou estime de soi) est la valeur qu’un individu s’accorde à lui-même. C’est l’aspect évaluatif du concept de soi, influencé par les succès et les échecs perçus par l’individu et par la façon dont il pense que les autres le perçoivent.

    Une haute estime de soi indique une vision positive de soi, tandis qu’une faible estime de soi signifie le doute de soi et la critique.

    Rogers pensait que les sentiments de valeur personnelle se développaient dans la petite enfance et se formaient à partir de l’interaction de l’enfant avec sa mère et son père.

    Image de soi

    L’image de soi renvoie à la représentation mentale que les individus ont d’eux-mêmes, façonnée par leurs expériences personnelles et leurs interactions avec les autres.

    C’est la façon dont les gens perçoivent leurs traits physiques et de personnalité, leurs capacités, leurs valeurs, leurs rôles et leurs objectifs. C’est la façon dont les gens perçoivent leurs traits physiques et de personnalité, leurs capacités, leurs valeurs, leurs rôles et leurs objectifs ; c’est leur compréhension de « qui je suis ». L’image de soi comprend l’influence de notre image corporelle sur notre personnalité intérieure.

    A un niveau simple, nous pouvons nous percevoir comme une bonne ou une mauvaise personne, belle ou laide. L’image de soi affecte la manière dont une personne pense, se sent et se comporte dans le monde.

    Image de soi vs. vrai soi

    L’image de soi peut parfois être déformée ou fondée sur des perceptions inexactes. En revanche, le soi réel comprend la conscience de soi de qui une personne est vraiment.

    Le soi réel représente l’état actuel authentique d’une personne, y compris ses forces, ses faiblesses et les domaines dans lesquels elle pourrait éprouver des difficultés.

    Soi idéal

    Le soi idéal est la version de soi-même qu’une personne aspire à devenir.

    Il comprend tous les objectifs, valeurs et traits qu’une personne juge idéaux ou souhaitables. C’est sa vision de « qui je veux être ».

    C’est la personne que nous aimerions être. Il s’agit de nos objectifs et de nos ambitions dans la vie, et il est dynamique, c’est-à-dire qu’il change constamment. Selon Rogers, la congruence entre l’image de soi et le moi idéal est synonyme de santé psychologique.

    Si le moi idéal est irréaliste ou s’il existe une disparité importante entre le moi réel et le moi idéal, il peut en résulter une incongruence, qui se traduit par de l’insatisfaction, du malheur, voire des problèmes de santé mentale.

    Par conséquent, selon Rogers, l’un des objectifs de la thérapie est d’aider les gens à aligner leur moi réel et leur moi idéal, afin d’améliorer leur estime de soi et leur satisfaction globale dans la vie.

    Le regard positif et l’estime de soi

    Carl Rogers (1951) considérait que l’enfant avait deux besoins fondamentaux : le regard positif des autres et l’estime de soi.

    La façon dont nous nous percevons et nos sentiments d’estime de soi sont d’une importance fondamentale pour la santé psychologique et la probabilité que nous puissions atteindre nos objectifs et nos ambitions dans la vie, ainsi que pour la réalisation de soi.

    Une jeune femme embrasse un grand cœur rouge avec attention et amour. Concept d'acceptation de soi et de confiance en soi.

    L’estime de soi peut être considérée comme un continuum allant d’une valeur très élevée à une valeur très faible. Pour Carl Rogers (1959), une personne qui a une grande estime de soi, c’est-à-dire qui a confiance en elle et a des sentiments positifs à son égard, relève les défis de la vie, accepte l’échec et le malheur à certains moments, et est ouverte avec les autres.

    Une personne qui a une faible estime de soi peut éviter les défis de la vie, ne pas accepter que la vie puisse être douloureuse et malheureuse à certains moments, et sera sur la défensive et sur ses gardes avec les autres.

    Rogers pensait que les sentiments d’estime de soi se développaient dans la petite enfance et se formaient à partir de l’interaction de l’enfant avec sa mère et son père. Au fur et à mesure que l’enfant grandit, les interactions avec les personnes importantes influencent les sentiments d’estime de soi.

    Rogers pense que nous avons besoin d’être considérés positivement par les autres ; nous avons besoin de nous sentir valorisés, respectés, traités avec affection et aimés. La considération positive est liée à la manière dont les autres personnes nous évaluent et nous jugent dans le cadre d’une interaction sociale. Rogers a établi une distinction entre le regard positif inconditionnel et le regard positif conditionnel.

    Regard positif inconditionnel

    Le regard positif inconditionnel est un concept de psychologie introduit par Carl Rogers, un pionnier de la thérapie centrée sur le client.

    On parle de regard positif inconditionnel lorsque les parents, les proches (et le thérapeute humaniste) acceptent et aiment la personne pour ce qu’elle est, et s’abstiennent de tout jugement ou critique. </Le regard positif inconditionnel peut être utilisé par les parents, les enseignants, les mentors et les travailleurs sociaux dans leurs relations avec les enfants, pour favoriser un sentiment positif d’estime de soi et conduire à de meilleurs résultats à l’âge adulte.

    Par exemple

    En thérapie, il peut se substituer à tout manque de regard positif inconditionnel que le client peut avoir connu dans l’enfance, et promouvoir une meilleure estime de soi.

    Les conséquences du regard positif inconditionnel sont que la personne se sent libre d’essayer des choses et de faire des erreurs, même si cela peut parfois conduire à empirer les choses.

    Les personnes qui sont capables de se réaliser sont plus susceptibles d’avoir reçu un regard positif inconditionnel de la part des autres, en particulier de leurs parents, dans l’enfance.

    Des exemples de regard positif inconditionnel dans le domaine du conseil impliquent que le conseiller maintienne une position de non-jugement même lorsque le client affiche des comportements qui sont moralement répréhensibles ou nuisibles à sa santé ou à son bien-être.</L’objectif n’est pas de valider ou d’approuver ces comportements, mais de créer un espace sûr permettant au client de s’exprimer et de s’orienter vers des comportements plus sains. Cette acceptation et cette valorisation totales du client facilitent une relation positive et de confiance entre le client et le thérapeute, permettant au client de partager ouvertement et honnêtement.

    Limitations

    Bien que simple à comprendre, la pratique du regard positif inconditionnel peut être difficile, car elle exige de mettre de côté les opinions, les croyances et les valeurs personnelles.

    Il a été critiqué comme étant potentiellement inauthentique, car il pourrait exiger des thérapeutes qu’ils suppriment leurs propres sentiments et jugements.

    Les critiques soutiennent également qu’il peut ne pas permettre de remettre en question des comportements ou des attitudes inutiles, ce qui peut être utile dans certaines approches thérapeutiques.

    Enfin, certains notent un manque de preuves empiriques à l’appui de son efficacité, bien que cela soit courant pour de nombreuses théories psychologiques humanistes (Farber & Doolin, 2011).

    Le regard positif conditionnel

    Le regard positif conditionnel est un concept de psychologie qui fait référence à l’expression de l’acceptation et de l’approbation par les autres (souvent les parents ou les soignants) uniquement lorsqu’une personne se comporte d’une certaine manière acceptable ou approuvée.

    En d’autres termes, ce regard positif, cet amour ou cette acceptation sont conditionnés par le fait que les comportements, les attitudes ou les points de vue de l’individu correspondent à ceux qui sont attendus ou appréciés par la personne qui donne ce regard.

    Selon Rogers, le regard positif conditionnel dans l’enfance peut conduire à des conditions de valeur à l’âge adulte, où l’estime de soi et la valeur personnelle d’une personne peuvent dépendre fortement de la satisfaction de certaines normes ou attentes.

    Ces conditions de valeur peuvent créer un écart entre le moi réel et le moi idéal d’une personne, pouvant conduire à l’incongruité et à la détresse psychologique.

    Par exemple

    Le regard positif conditionnel est un regard positif, un éloge et une approbation qui dépendent de la façon dont l’enfant se comporte, par exemple, aux yeux de ses parents.

    L’enfant n’est donc pas aimé pour la personne qu’il est, mais à la condition qu’il se comporte uniquement de la façon approuvée par le(s) parent(s).

    Par exemple, si les parents ne manifestent leur amour et leur approbation que lorsque l’enfant obtient de bonnes notes ou se comporte d’une manière qu’ils approuvent, l’enfant peut grandir en croyant qu’il n’est digne d’amour et d’estime positive que lorsqu’il satisfait à certaines normes.</À l’extrême, une personne qui recherche constamment l’approbation des autres est susceptible de n’avoir connu qu’un regard positif conditionnel dans son enfance.

    Congruence et incongruence

    Le moi idéal d’une personne peut ne pas correspondre à ce qui se passe réellement dans la vie et aux expériences de la personne. Il peut donc y avoir une différence entre le moi idéal d’une personne et son expérience réelle. Lorsque le moi idéal d’une personne et son expérience réelle sont cohérents ou très similaires, on parle d’un état de congruence. Il est rare, voire inexistant, qu’un état de congruence totale existe ; toutes les personnes connaissent un certain degré d’incongruence.

    congruence 1

    Le développement de la congruence dépend de l’estime positive inconditionnelle. Selon Carl Rogers, nous voulons ressentir, vivre et nous comporter d’une manière qui soit cohérente avec notre image de soi et qui reflète ce que nous aimerions être, notre moi idéal.

    Plus notre image de soi et notre moi idéal sont proches l’un de l’autre, plus nous sommes cohérents ou congruents et plus notre sentiment d’estime de soi est élevé. On dit d’une personne qu’elle se trouve dans un état d’incongruence si une partie de la totalité de son expérience est inacceptable pour elle et est niée ou déformée dans l’image de soi.

    L’incongruence est « une divergence entre l’expérience réelle de l’organisme et l’image de soi de l’individu dans la mesure où elle représente cette expérience ».

    Comme nous préférons nous voir d’une manière qui correspond à l’image que nous avons de nous-mêmes, nous pouvons utiliser des mécanismes de défense tels que le déni ou la répression afin de nous sentir moins menacés par ce que nous considérons comme des sentiments indésirables.

    Une personne dont l’image de soi est incongrue par rapport à ses sentiments et expériences réels se défendra parce que la vérité fait mal.

    L’actualisation de soi

    L’organisme a une tendance fondamentale et s’efforce d’actualiser, de maintenir et d’améliorer l’organisme qui en fait l’expérience (Rogers, 1951, p. 487).

    L’organisme a une tendance fondamentale et s’efforce d’actualiser, de maintenir et d’améliorer l’organisme qui en fait l’expérience. rogers rejette la nature déterministe de la psychanalyse et du behaviorisme et soutient que nous nous comportons comme nous le faisons en raison de la façon dont nous percevons notre situation. « Comme personne d’autre ne peut savoir comment nous percevons les choses, nous sommes les meilleurs experts de nous-mêmes. »

    Carl Rogers (1959) pensait que les êtres humains avaient un motif fondamental, à savoir la tendance à se réaliser, c’est-à-dire à réaliser son potentiel et à atteindre le plus haut niveau d' »être humain » possible. Cela ne peut se produire que s’ils bénéficient d’un regard positif inconditionnel de la part des autres – s’ils ont le sentiment d’être appréciés et respectés sans réserve par ceux qui les entourent (en particulier leurs parents lorsqu’ils étaient enfants).

    La réalisation de soi n’est possible que s’il existe une congruence entre la façon dont un individu se perçoit et son moi idéal (la façon dont il veut être ou pense qu’il devrait être). S’il existe un écart important entre ces deux concepts, des sentiments négatifs d’estime de soi apparaîtront et rendront impossible la réalisation de soi.

    L’environnement auquel une personne est exposée et avec lequel elle interagit peut soit contrarier, soit favoriser ce destin naturel. S’il est oppressif, il frustrera ; s’il est favorable, il aidera.

    Comme une fleur qui se développe pleinement si les conditions sont favorables, mais qui est limitée par son environnement, les gens s’épanouiront et atteindront leur potentiel si leur environnement est suffisamment bon.

    Cependant, contrairement à une fleur, le potentiel de l’individu humain est unique, et nous sommes censés nous développer de différentes manières en fonction de notre personnalité. Rogers pensait que les gens sont intrinsèquement bons et créatifs et qu’ils ne deviennent destructeurs que lorsqu’une mauvaise image d’eux-mêmes ou des contraintes extérieures l’emportent sur le processus de valorisation. Carl Rogers pensait que pour qu’une personne se réalise, elle doit être dans un état de congruence.

    Cela signifie que la réalisation de soi se produit lorsque le « moi idéal » d’une personne (c’est-à-dire qui elle aimerait être) est congruent avec son comportement réel (image de soi).

    Rogers décrit une personne qui s’actualise comme une personne fonctionnant pleinement. Le principal facteur qui détermine si nous nous réaliserons est l’expérience de l’enfance.

    La personne qui fonctionne pleinement

    Rogers croyait que chaque personne pouvait atteindre son but. Cela signifie que la personne est en contact avec l’ici et le maintenant, avec ses expériences subjectives et ses sentiments, et qu’elle grandit et change continuellement.

    À bien des égards, Rogers considérait la personne pleinement fonctionnelle comme un idéal que les gens n’atteignent pas en fin de compte.

    Il est faux de penser qu’il s’agit d’une fin ou d’un achèvement du voyage de la vie ; il s’agit plutôt d’un processus de devenir et de changement permanent.

    Rogers a identifié cinq caractéristiques de la personne qui fonctionne pleinement:

    1. Ouverte à l’expérience : les émotions positives et négatives sont toutes deux acceptées. Les sentiments négatifs ne sont pas niés, mais traités (plutôt que de recourir aux mécanismes de défense de l’ego).
    2. Vie existentielle : en contact avec différentes expériences telles qu’elles se présentent dans la vie, en évitant les préjugés et les idées préconçues. Être capable de vivre et d’apprécier pleinement le présent, sans toujours regarder vers le passé ou vers l’avenir (c’est-à-dire vivre le moment présent).
    3. Faire confiance aux sentiments : les sentiments, les instincts et les réactions instinctives sont pris en compte et font l’objet de confiance. Les décisions prises par les individus sont les bonnes et nous devrions nous faire confiance pour faire les bons choix.
    4. Créativité : la pensée créative et la prise de risque sont des caractéristiques de la vie d’une personne. Une personne ne joue pas toujours la carte de la sécurité. Cela implique la capacité de s’adapter, de changer et de rechercher de nouvelles expériences.
    5. Vie épanouie : une personne est heureuse et satisfaite de sa vie, et cherche toujours à relever de nouveaux défis et à vivre de nouvelles expériences.

    Pour Rogers, les personnes qui fonctionnent pleinement sont bien adaptées, bien équilibrées et intéressantes à connaître. Souvent, ces personnes sont très performantes dans la société.

    Les critiques affirment que la personne pleinement fonctionnelle est un produit de la culture occidentale. Dans d’autres cultures, comme les cultures orientales, la réussite du groupe est plus appréciée que celle d’une seule personne.

    Carl Rogers Citations

    L’essence même de la créativité est sa nouveauté, et nous n’avons donc aucune norme pour la juger.

    (Rogers, 1961, p. 351)

    J’en suis progressivement venu à une conclusion négative au sujet de la bonne vie. Il me semble que la vie bonne n’est pas un état fixe.

    Ce n’est pas, à mon avis, un état de vertu, de satisfaction, de nirvana ou de bonheur. Ce n’est pas un état dans lequel l’individu est ajusté, satisfait ou actualisé.

    Pour utiliser des termes psychologiques, ce n’est pas un état de réduction de la pulsion, de réduction de la tension ou d’homéostasie.

    (Rogers, 1967, p. 185-186)

    La bonne vie est un processus, pas un état d’être. C’est une direction et non une destination.

    (Rogers, 1967, p. 187)

    L’estime positive inconditionnelle implique autant de sentiments d’acceptation pour l’expression par le client de sentiments négatifs, « mauvais », douloureux, craintifs, défensifs, anormaux, que pour son expression de sentiments « bons », positifs, matures, confiants, sociaux, autant d’acceptation des façons dont il est incohérent que des façons dont il est cohérent.

    Cela signifie s’occuper du client, mais pas de manière possessive ou de manière à satisfaire simplement les propres besoins du thérapeute.

    Cela signifie s’occuper du client en tant que personne distincte, avec la permission d’avoir ses propres sentiments, ses propres expériences’

    (Rogers, 1957, p. 225)

    Frequently Asked Questions

    En quoi l’approche humaniste de Carl Rogers différait-elle des autres théories psychologiques de son époque ?

    L’approche humaniste de Carl Rogers différait des autres théories psychologiques de son époque en soulignant l’importance de l’expérience subjective de l’individu et de la perception de soi.

    Contrairement au behaviorisme, qui se concentrait sur les comportements observables, et à la psychanalyse, qui mettait l’accent sur l’inconscient, Rogers croyait au potentiel inné de croissance personnelle et d’accomplissement de soi. </Son approche mettait l’accent sur l’empathie, le regard positif inconditionnel et l’authenticité dans les relations thérapeutiques, dans le but de créer un environnement de soutien et de non-jugement où les individus pouvaient explorer et développer leur véritable personnalité.

    L’approche humaniste de Rogers plaçait l’expérience subjective de l’individu au premier plan, donnant la priorité à son point de vue unique et à son action personnelle.

    Quelles critiques ont été formulées à l’encontre de l’approche humaniste de Carl Rogers en psychologie ?

    Les critiques de l’approche humaniste de la psychologie de Carl Rogers soutiennent qu’elle manque de rigueur scientifique et de preuves empiriques par rapport à d’autres théories établies.

    Certains affirment que l’accent mis sur les expériences subjectives et la perception de soi peut conduire à des interprétations biaisées et à des résultats peu fiables. En outre, les critiques affirment que l’approche de Rogers peut négliger l’influence de facteurs externes, tels que les contextes sociaux et culturels, sur le comportement et le développement humains.

    Les critiques remettent également en question l’applicabilité universelle des théories de Rogers, suggérant qu’elles peuvent être plus pertinentes dans certains contextes culturels ou individuels que dans d’autres.

    Comment l’approche humaniste de Carl Rogers a-t-elle influencé d’autres domaines que celui de la psychologie ?

    L’approche humaniste de Carl Rogers a eu un impact significatif au-delà de la psychologie, influençant divers domaines tels que le conseil, l’éducation, le leadership et les relations interpersonnelles.

    Dans le domaine du conseil, l’accent qu’il a mis sur l’empathie, le regard positif inconditionnel et l’écoute active a façonné la thérapie centrée sur la personne et d’autres approches thérapeutiques. Dans le domaine de l’éducation, les idées de Rogers ont influencé l’apprentissage centré sur l’étudiant, en favorisant une approche de l’enseignement plus favorable et plus individualisée.

    Ses principes humanistes ont également été appliqués au développement du leadership, en promouvant des styles de leadership empathiques et responsabilisants.

    En outre, l’accent mis par Rogers sur la communication authentique et la compréhension a influencé les relations interpersonnelles, favorisant l’empathie, le respect et la croissance mutuelle.

    Quelle est l’importance actuelle de l’approche humaniste de Carl Rogers dans la psychologie moderne ?

    L’approche humaniste de Carl Rogers conserve sa pertinence dans la psychologie moderne en soulignant l’importance de l’action individuelle, de la croissance personnelle et de la relation thérapeutique. </Elle continue d’inspirer la thérapie centrée sur la personne et d’autres modalités thérapeutiques humanistes. L’accent mis par Rogers sur l’empathie, l’acceptation et l’authenticité résonne avec les approches contemporaines qui donnent la priorité à l’expérience subjective et à l’autodétermination du client.

    En outre, ses idées sur le rôle de la considération positive et la création d’un environnement sûr et sans jugement ont des implications pour divers domaines, notamment le conseil, l’éducation et les relations interpersonnelles.

    L’approche humaniste rappelle l’importance de la perspective unique de l’individu et le pouvoir des liens empathiques pour favoriser le bien-être et la croissance.

    Références

    • Bozarth, J. D. (1998). Théorie centrée sur la personne : Un paradigme révolutionnaire. Ross-on-Wye : PCCS Books
    • Farber, B. A., & Doolin, E. M. (2011). Regard positif. Psychotherapy, 48(1), 58.
    • Mearns, D. (1999). Thérapie centrée sur la personne avec des configurations de soi. Counselling, 10(2), 125±130.
    • Rogers, C. (1951). Théorie centrée sur le client : Sa pratique actuelle, ses implications et sa théorie. Londres : Constable.
    • Rogers, C. R. (1957). Les conditions nécessaires et suffisantes du changement thérapeutique de la personnalité. Journal of consulting psychology, 21(2), 95.
    • Rogers, C. (1959). A theory of therapy, personality and interpersonal relationships as developed in the client-centered framework. Dans (éd.) S. Koch, Psychologie : A study of a science. Vol. 3 : Formulations de la personne et du contexte social. New York : McGraw Hill.
    • Rogers, C. R. (1961). On Becoming a person : A psychotherapists view of psychotherapy.
      Houghton Mifflin.
    • Rogers, C. R., Stevens, B., Gendlin, E. T., Shlien, J. M., & Van Dusen, W. (1967). Personne à personne : Le problème d’être humain : Une nouvelle tendance en psychologie. Lafayette, CA : Real People Press.
    • Wilkins, P. (1997). Congruence et contre-transfert : similitudes et différences. Counselling, 8(1), 36±41.
    • Wilkins, P. (2000). Unconditional positive regard reconsidered. British Journal of Guidance & Counselling, 28(1), 23-36.

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    Web-conférence gratuite
    Comment et pourquoi nos défunts communiquent avec nous ?