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Qu’est-ce qu’un fétiche ?

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Sommaire

    Sommaire

    Un fétiche est un objet inanimé ou une partie non sexuelle du corps qui suscite un désir sexuel.

    Le terme « fétichisme » est devenu relativement courant. Par exemple, les fétichistes du pied sont les plus courants et les plus ouvertement évoqués. Toutefois, la compréhension de ce qui constitue un fétiche et du moment où il devient un problème a pris du retard.

    En réalité, un fétiche n’est un problème que lorsque la fixation interfère avec votre vie ou cause une souffrance indue à vous-même ou à votre entourage. Par exemple, une personne qui n’est plus attirée sexuellement par son partenaire et qui ne peut être excitée que par la vue d’un objet fétiche.

    Les fétiches sont de toutes formes et de toutes tailles, allant du fétichisme du pied mentionné ci-dessus à un penchant pour le cuir, le caoutchouc ou certains aspects des pratiques BDSM.

    Toutefois, ce n’est pas tant le contenu du fétiche qui doit être une source d’inquiétude ; c’est plutôt lorsque ce fétiche prend le dessus sur la vie d’une personne et affecte ses relations qu’il est considéré comme problématique.

    Il est également important de reconnaître que si le mot fétiche est parfois utilisé de manière interchangeable avec le mot pervers, il ne s’agit pas de la même chose.

    Qu’est-ce qu’un Kink ?

    Un kink fait référence à une pratique ou à un fantasme sexuel non standard ou non conventionnel. Il s’agit d’un terme général pour désigner les intérêts sexuels en dehors de ce qui est souvent considéré comme le sexe « vanille », alors qu’un fétiche implique une fixation sexuelle dont une personne a besoin pour trouver le sexe agréable.

    Il existe un certain nombre d’exemples d’objets fétiches spécifiques qui peuvent être la cible d’un trouble fétichiste ou d’un simple fétichisme sans trouble. Les catégories courantes dans lesquelles ces fétiches peuvent s’inscrire sont les suivantes :

    Parties du corps

      • Parties du corps

        • Certaines parties du corps, telles que les pieds (fétichisme du pied ou podophilie), le nombril, les jambes, la bouche, les ongles, etc.
        • Certains types de cheveux ou de poils

    Caractéristiques de la carrosserie ou des fluides

        • Modifications corporelles telles que tatouages ou piercings.
        • Urophilie (intérêt sexuel pour les activités impliquant la miction)
        • Coprophilie ou scatophilie (activités impliquant les excréments)
        • Lactophilie (allaitement des seins)
        • Ménophilie (activités impliquant le sang menstruel)
        • Mucophilie (intérêt sexuel pour les éternuements)

    Vêtements ou matériaux

    • Certains vêtements tels que les bas, les jupes ou les sous-vêtements
    • Caoutchouc ou cuir
    • Chaussures de pieds ou certains types de chaussures ou de bottes

    Objets non sexuels

    • Objets moins courants comme les stéthoscopes, les sucettes ou les couches
    • Nécrophilie ou intérêt sexuel pour les cadavres
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    Pourquoi les gens ont des fétiches

    Peu de recherches ont été menées sur les raisons de l’apparition des fétiches. Toutefois, certaines théories ont été proposées. Des facteurs biologiques, culturels, émotionnels et sociaux peuvent tous jouer un rôle.

    Le psychologue français Alfred Binet a été le premier à utiliser le terme fétiche dans un contexte érotique en 1887. À l’époque, on soupçonnait que les fétiches s’installaient à la suite d’une expérience excitante avec un objet pendant l’enfance.

    En effet, la recherche a montré qu’il est possible de conditionner les gens à être excités par des objets comme les bottes, ce qui suggère qu’un fétiche est un processus appris.

    Les fétiches seraient moins fréquents chez les femmes, ce qui pourrait suggérer l’existence de facteurs uniques liés aux différences biologiques entre les hommes et les femmes. Cependant, il est important de noter que des recherches supplémentaires sont nécessaires dans ce domaine pour comprendre comment les fétiches apparaissent, qui est plus susceptible d’en avoir et comment ils influencent le comportement.

    Certaines recherches ont indiqué que les personnes qui déclarent avoir des fétiches sont plus susceptibles de consommer des drogues et de l’alcool et d’éprouver des niveaux inférieurs de satisfaction à l’égard de la vie.

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    Quand un fétiche est-il un problème ?

    Un fétiche sexuel ou érotique peut être défini comme une fixation sexuelle extrême sur un objet ou une partie du corps. L’objet de la fixation est appelé fétiche, et la personne qui en est atteinte est appelée fétichiste.

    Il existe une distinction claire entre le fétichisme et le trouble fétichiste, une condition reconnue dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5-TR).

    Le DSM-5 énumère trois critères pour ce trouble, qui entre dans la catégorie des troubles paraphiliques (les troubles voyeuristes et exhibitionnistes font également partie de cette catégorie).

    • Le premier critère: Au cours d’une période de six mois, vous devez avoir éprouvé des pulsions sexuelles axées sur une partie du corps non génitale ou un objet non vivant. Cela doit se manifester par des fantasmes, des pulsions ou des comportements.
    • Le deuxième critère : Les fantasmes, les pulsions ou les comportements que vous avez vous ont causé une détresse significative ou ont altéré votre capacité à mener votre vie quotidienne.
    • Le troisième critère:L’objet ne peut pas être un vêtement que vous utilisez pour vous déguiser et il ne peut pas s’agir d’un dispositif de stimulation comme un vibromasseur. Ainsi, le fait de ressentir des envies de s’habiller en femme ou d’utiliser un vibromasseur ne constitue pas un fétichisme.

    Le DSM-5 comporte également des spécificités pour le trouble, qui permettent de mieux cerner les particularités de ce que vous vivez. Il s’agit notamment des éléments suivants :

    • Si l’excitation concerne une partie spécifique du corps, comme les pieds ou les cheveux d’une personne. Ce phénomène est également connu sous le nom de partialisme.
    • Que l’excitation porte sur des objets non vivants tels que des chaussures ou des sous-vêtements.

    Pour qu’un fétiche soit considéré comme un trouble, il doit vous causer une détresse significative d’une manière ou d’une autre, et il doit avoir duré au moins six mois.

    En revanche, si ces critères ne sont pas remplis, le fétichisme peut simplement désigner ce que nous entendons par là en termes simples, c’est-à-dire un intérêt sexuel pour des activités ou des objets spécifiques que vous trouvez agréables, mais qui ne vous causent aucune détresse, ni à vous ni à personne d’autre.

    Traitements pour le fétichisme

    Lorsqu’un fétiche est un trouble, il peut conduire à des activités illégales, à une perte d’intérêt pour les activités sexuelles habituelles et à de mauvaises relations. Dans ces cas, le traitement du fétiche est justifié pour réduire la dépendance au fétiche et augmenter l’intérêt pour des stimuli acceptables.

    Voici les traitements typiques qui peuvent être utilisés.

    Thérapie cognitivo-comportementale

    Les méthodes de thérapie cognitivo-comportementale (TCC) telles que la thérapie d’aversion, le reconditionnement orgasmique et le conditionnement caché peuvent être utilisées pour les fétiches

    • Dans la thérapie d’aversion, les pensées du fétiche sont associées à un stimulus aversif, tel qu’un choc électrique.
    • Dans la sensibilisation cachée, une personne se livre à un fantasme sur le fétiche et imagine ensuite un résultat négatif, par exemple que toute sa famille entre dans la pièce pendant qu’elle est en train de pratiquer son fétiche. Toutefois, il ne s’agit là que d’un exemple ; le résultat négatif varie en fonction de ce que la personne trouve le plus négatif et/ou le plus humiliant.
    • Lors du reconditionnement orgasmique, les personnes sont invitées à remplacer leurs pensées concernant le fétiche par quelque chose de plus acceptable (comme leur partenaire) juste avant l’orgasme. On pense que cela renforcera l’intérêt sexuel acceptable.

    Thérapie psychodynamique

    Étant donné qu’il existe des théories selon lesquelles les fétiches trouvent leur origine dans un lien quelconque avec l’enfance, il n’est pas surprenant que certains thérapeutes utilisent des techniques psychodynamiques pour travailler avec l’inconscient lorsqu’ils démêlent les fétiches.

    Médicaments

    Les médicaments tels que les antiandrogènes (pour réduire la libido et les fantasmes sexuels) et les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) (pour améliorer l’humeur) peuvent être utilisés pour traiter les troubles fétichistes. Cependant, certains médicaments peuvent avoir des effets secondaires importants dont il faut tenir compte.

    Récapitulation

    Le traitement du trouble fétichiste dépend des besoins de l’individu, mais peut impliquer l’utilisation de différentes formes de psychothérapie (telles que la TCC ou la thérapie psychodynamique), de médicaments ou d’une combinaison des deux.

    Incorporer un fétiche dans votre relation

    Certains couples peuvent souhaiter intégrer le fétiche dans leur relation au lieu de s’en débarrasser complètement. Dans le cas d’un fétichisme des pieds par exemple, il peut s’agir d’intégrer des massages des pieds ou d’autres activités agréables dans votre relation sexuelle.

    Toutefois, d’autres personnes peuvent souhaiter que cet aspect de leur engagement sexuel soit limité dans le temps. Par exemple, un couple peut décider de ne pratiquer le fétichisme que certains jours de la semaine ou lors d’occasions spéciales.

    Le conseil relationnel ou la thérapie de couple peut aider les couples à améliorer la communication au sujet d’un fétiche qu’ils souhaitent conserver, mais qu’ils gèrent comme faisant partie de leur relation.

    L’essentiel

    Un fétiche peut devenir un problème s’il passe de l’état de fantasme à temps partiel à celui d’obsession à temps plein. Un signe courant à surveiller est l’incapacité à s’intéresser sexuellement à quoi que ce soit, à moins que cela n’implique l’objet ou la situation fétichiste.

    Si vous êtes en difficulté, il est important de demander de l’aide, même si cela peut vous sembler embarrassant. En particulier, si vous êtes le conjoint ou le partenaire d’une personne dont le fétichisme destructeur ruine votre relation, sachez que vous pouvez obtenir de l’aide.

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