Points clés :
- Jusqu’à trois quarts des personnes en deuil déclarent avoir communiqué d’une manière ou d’une autre avec un être cher décédé.
- Ces expériences font partie de l’épanouissement personnel que connaissent de nombreuses personnes en deuil.
- Environ un cinquième de ces expériences sont « probantes », c’est-à-dire qu’elles peuvent être considérées comme fournissant des informations qui se sont avérées vraies.
Après un deuil, il n’est pas rare que les personnes subissent une forme intense de croissance post-traumatique. Elles peuvent même changer si radicalement qu’elles ont l’impression d’être devenues une personne différente – une personne avec un sens plus large de la perspective, un nouveau sens de l’objectif et de la signification, un sentiment de connexion avec la nature et des relations plus profondes.
Dans certains cas, un élément important de la transformation est le sentiment que la personne endeuillée était toujours en contact avec l’ami ou le parent qu’elle avait perdu. C’est le cas notamment de Stéphane Allix qui a vu son frère mourir sous ses yeux en Afghanistan et qui depuis dédit sa vie aux recherches sur la mort et la conscience.
Après avoir constaté le décès de son frère, Stéphane Allix ressent une confusion qui ne serait pas la sienne sinon celle de son frère. Depuis, Stéphane a obtenu de nombreux témoignages confirmant son intuition qu’il existe bel et bien une vie après la mort et que les morts communiquent avec nous.
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De telles expériences peuvent sembler bizarres, mais elles sont fréquentes. En 1971, un médecin gallois du nom de William Dewi Rees a été intrigué par le fait que certains de ses patients âgés déclaraient avoir senti la présence de leur conjoint décédé. Il a donc entrepris une étude systématique auprès de 293 veuves et veufs de son cabinet. Dewi Rees a constaté que près de la moitié (46,7 %) des veuves et des veufs avaient eu une « hallucination » (selon son expression) de leur conjoint.
L’une des conclusions les plus intéressantes de l’étude de Dewi Rees est que seul un quart environ de ses participants avaient déjà parlé de leur expérience. Cela suggère un degré élevé de réticence qui pourrait même s’être étendu à l’étude de Rees elle-même, ce qui signifie que son chiffre de 46,7 % de patients pourrait être sous-estimé.
Des études plus récentes (qui pourraient également être influencées par la réticence, bien sûr) suggèrent que jusqu’à trois quarts des personnes en deuil ont senti la présence d’un être cher décédé.
Ces expériences se présentent sous diverses formes. Outre le fait de voir la personne décédée, il peut s’agir d’une forte impression qu’elle est à proximité, qu’elle observe ou qu’elle aide. Il peut s’agir d’une expérience sensorielle olfactive ou auditive – par exemple, sentir son parfum, être touché par elle ou l’entendre appeler. De manière moins directe, les personnes peuvent avoir l’impression que des amis ou des parents décédés les contactent par l’intermédiaire d’animaux ou par des moyens symboliques. Dans de nombreux cas, les expériences se produisent régulièrement, de sorte que les personnes ont l’impression que les partenaires ou les membres de la famille décédés sont toujours avec elles.
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Les VSCD peuvent se traduire par une sensation de présence, de caresse sur l’épaule, d’un souffle ou encore par la vision partielle d’un corps.
Stéphane Allix pense que les VSCD sont des tentatives de la part des personnes décédées de dire à leur entourage que tout va bien. Ces expériences sont spontanées, elles ne sont pas à interpréter comme une marque d’amour ni au contraire une preuve d’un manque d’amour.
Interprétation des rapports de communication après la mort
L’explication la plus simple serait que ces expériences sont des vœux pieux, des illusions ou des hallucinations. Cependant, certaines communications après la mort sont difficiles à rejeter de cette manière, car elles impliquent des personnes décédées qui ont transmis des messages qui se sont avérés pertinents par la suite, ou des informations qui ont été confirmées plus tard.
Une étude menée par le chercheur Ken Vincent sur 1 667 communications après la mort a révélé qu’environ un cinquième d’entre elles étaient « probantes » dans ce sens, avec trois types de preuves différentes. Premièrement, il y a eu des expériences au cours desquelles une personne a senti ou vu (souvent en rêve) la mort d’une personne et a appris peu de temps après qu’elle était décédée.
Deuxièmement, certaines expériences ont fourni des preuves qui ont été confirmées par la suite. Dans un exemple qui m’a été donné, une grand-mère a fait un rêve très précis dans lequel elle prenait le thé avec l’autre grand-mère de ses petits-enfants, qui était décédée récemment. L’autre grand-mère l’avertissait que leur petite-fille était en danger à cause de son petit ami violent. Après quelques hésitations, elle a parlé à sa petite-fille. Celle-ci a admis que son petit ami l’avait menacée de mort et elle s’est séparée de lui peu de temps après.
Explications possibles
Si ces expériences ne peuvent pas toutes être expliquées en termes d’auto-illusion ou d’hallucinations, que faut-il en penser ?
Certains chercheurs ont suggéré qu’elles pouvaient s’expliquer par des pouvoirs psychiques tels que la télépathie ou la clairvoyance. Par exemple il est possible que les personnes aient des suppositions, et que leur inconscient ait créé un scénario de rêve pour relayer l’information à son esprit conscient.
Dans d’autres cas, il est possible que la personne ait eu un contact télépathique, qu’elle ait senti les questions que la personne pouvait se poser et qu’elle ait créé une réponse à ces questions dans son esprit.
Toutefois, ces explications semblent ténues et alambiquées. Les personnes interrogées ne pensent pas posséder de capacités psychiques, et il semble donc peu probable qu’en ces occasions isolées, elles aient montré par hasard le genre de pouvoirs.