Lorsque je réfléchis à la façon dont je suis plus heureux aujourd’hui qu’il y a huit ans, je me rends compte que ce n’est pas seulement le résultat de meilleures habitudes (bien que ce soit en partie le cas).
Voici ce que j’ai changé et qui me rend plus heureux:
- Au lieu de me stresser pour atteindre des objectifs, respecter des échéances ou des délais, j’ai appris à me sentir à l’aise.</Au lieu de m’énerver parce que les gens ne répondent pas à mes attentes, je suis plus souple avec ce que j’attends des autres.
- Au lieu de m’énerver parce que les choses ne tournent pas comme je le voudrais, j’accepte que les choses soient imprévisibles et j’accepte ce qui arrive.
La plupart du temps, c’est-à-dire.
En d’autres termes, j’ai développé un esprit flexible.
C’est l’un des meilleurs changements que j’ai opérés, car il me procure davantage de tranquillité d’esprit et de bonheur. Il m’a fallu du temps pour développer cette habitude mentale, et je vais vous expliquer pourquoi et comment j’y suis parvenu.
Pourquoi développer un esprit flexible
La cause profonde de la frustration, de l’irritation, de la colère et de la tristesse est un esprit inflexible – un esprit qui veut s’accrocher à la façon dont nous aimerions que les choses soient, aux idées avec lesquelles nous sommes à l’aise. Lorsque les choses ne vont pas dans ce sens, nous sommes alors frustrés, en colère, tristes.
Développer un esprit flexible est donc un moyen d’être ouvert à tout, heureux avec le changement, préparé à toute situation. Pensez-y : s’il y a un bouleversement majeur dans votre vie, ce n’est une mauvaise chose que parce que vous vous accrochez à la façon dont vous aimeriez que les choses soient, à ce avec quoi vous êtes à l’aise. Si vous abandonnez ce souhait, le changement n’est pas mauvais. Il est simplement différent, et en fait, il pourrait être bon si vous l’acceptez et voyez l’opportunité.
Il s’agit de développer la capacité à faire face au changement, à être flexible, à simplifier.
Comment : petites pratiques
On ne développe pas un esprit flexible du jour au lendemain – votre esprit n’est pas aussi facile à changer que votre tenue vestimentaire. Vous devez développer des habitudes mentales avec de petits changements, de manière cohérente au fil du temps.
Voici comment :
- Prenez l’engagement, pendant une semaine, d’essayer de lâcher ce à quoi vous vous accrochez lorsque vous êtes irrité, frustré, triste, etc.
- Faites une liste des choses qui déclenchent ces émotions – être interrompu, quelqu’un qui vous coupe la route, quelqu’un qui parle fort alors que vous essayez de travailler, des gens qui ne font pas la vaisselle, etc.
- Créez des rappels lorsque ces déclencheurs se produisent – des notes en papier, un bracelet de perles, quelque chose d’écrit sur votre main, un signe sur le tableau de bord de votre voiture, etc.
- Lorsque le déclencheur se produit, faites une pause. Remarquez l’émotion qui monte. Sentez-la, mais n’agissez pas. Respirez.
- Essayez de voir ce à quoi vous vous accrochez – en souhaitant que le conducteur soit plus poli, que vous puissiez faire ce que vous faites sans être interrompu, que les autres soient parfaits lorsqu’ils nettoient derrière eux. Ces souhaits sont des fantasmes – laissez-les partir. Soyez ouvert à la façon dont les choses sont, aux changements qui se sont produits. Respirez, ouvrez votre cœur, acceptez.
- Réagissez maintenant de façon appropriée, sans souhaiter que les choses soient différentes, avec compassion.
Répétez l’exercice autant de fois que vous le souhaitez pendant la semaine, ou au minimum une fois par jour.
Veuillez noter que vous ne serez pas parfait dans ce domaine lorsque vous commencerez. C’est une compétence difficile à acquérir, car nous avons des schémas émotionnels qui se sont accumulés au fil des ans. Il suffit d’en prendre conscience et d’essayer cette méthode une fois par jour. Faites preuve de souplesse dans votre désir d’y parvenir exactement. Pratiquez-la lorsque vous vous en souvenez pour le reste de l’année.